BaruQ
Nourriture pour les Témoins de Jéhovah réfléchis
“‘Mais toi, tu ne cesses de chercher pour toi de grandes choses. Ne continue pas à chercher. Car voici que je fais venir un malheur sur toute chair’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘et vraiment je te donnerai ton âme pour butin dans tous les lieux où tu iras.’”
Avertissement: ce site ne prétend pas détenir la vérité. Le lecteur devrait être capable de faire preuve de discernement, examinant soigneusement les Écritures pour voir si ces choses sont ainsi. (Actes 17:11)
Perimeno
Jean 10:16: Qui sont les “autres brebis”?
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“Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger.” - Jean 10:16
Les mots prononcés en Jean 10:16 ont une signification bien plus importante pour les membres de la “grande foule” que ce qu’ils réalisent. Savoir qui sont les “autres brebis” attirera la grande foule au plus près de leur médiateur et de leur père céleste, Jéhovah. L’examen du verset de Jean 10:16 indique-t’il que Jésus a prédit environ deux-mille ans plus tôt l’apparition de deux groupes distincts, l’un recevant l’appel céleste, et l’autre l’espoir de vivre à jamais sur la terre? Ou alors se référait-il à certaines prophéties qui étaient sur le point de se réaliser au sujet de nations qui iraient vers Jéhovah, lui rendant un culte pur et qui verraient leurs péchés pardonnés sur la base de la rançon payée par son fils, Jésus ressuscité?

Considérons les propres paroles de Jésus en Luc 24:46,47. Il dit:
Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et qu’à cause de son nom la repentance pour le pardon des péchés serait prêchée dans toutes les nations — en commençant depuis Jérusalem.
Jésus indiquait que le temps était proche où il n’y aurait pas de distinction de classe dans son petit troupeau. Certainement que les disciples sont restés perplexes quant à la manière par laquelle ces paroles du Seigneur seraient accomplies. Et quel blâme pour les Juifs incrédules qui avaient refusé de l’écouter et de l’accepter comme leur berger excellent! Car en effet, dès lors le Messie ressuscitait d’entre les morts, non seulement pour les brebis perdues d’Israël, mais aussi pour toutes les nations, comme proclamé par Jésus en Luc 24:46,47. Alors, comment en tant que “famille de Dieu” en sommes-nous arrivés à la conclusion que les “autres brebis” équivalaient à la “grande foule”? (Jean 10:16; Révélation 7:9,10,13,14)
L'origine moderne de notre compréhension actuelle
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Pour comprendre l’origine de notre compréhension actuelle, nous devons prendre en considération ce que dit le livre publié par la société Watchtower en 2001, La prophétie d’Isaïe, lumière pour tous les humains II au chapitre “Un message d’espérance pour les captifs déprimés” et particulièrement au sous-titre “Une grande foule accourt vers l’Oint de Dieu”:
Les disciples de Jésus nourrissent deux espérances. D’une part, un “petit troupeau” de 144 000 membres a été rassemblé; il s’agit des chrétiens oints d’origines juive et gentile qui forment “l’Israël de Dieu” et qui ont l’espérance de régner avec Jésus dans son Royaume céleste (Luc 12:32; Galates 6:16; Révélation 14:1). D’autre part, au cours des derniers jours, “une grande foule” d’“autres brebis” s’est manifestée. Ces personnes ont l’espérance de vivre éternellement sur la terre transformée en paradis. Avant le déclenchement de la grande tribulation, cette multitude (dont le nombre n’est pas déterminé d’avance) sert aux côtés du petit troupeau, et les deux groupes constituent “un seul troupeau” dirigé par “un seul berger”. — Révélation 7:9, 10 ; Jean 10:16.
Il convient de préciser ici que jusqu’en 1932 (c’est à dire l’année qui suivit l’adoption du nom de Témoins de Jéhovah) tous les membres baptisés étaient tenus de participer aux emblèmes de la commémoration. Cette année-là il a été expliqué qu’il y avait une catégorie de personnes qui n’étaient pas considérées comme Témoins de Jéhovah mais avaient le privilège de s’associer avec eux, entretenant l’espoir de profiter de la vie éternelle sur la terre. On les appelait les “Jonadabs”, nom du compagnon de Jéhu qui, pensait-on, préfigurait cette classe. - Voir la Tour de Garde du 15 Août 1934, page 249 (en) ainsi que le livre “Proclamateurs” à la page 83 À partir du numéro du 1er Avril 1935 plusieurs numéros de La Tour de Garde (en anglais) ont fait cette annonce:
“De nouveau La Tour de Garde rappelle à ses lecteurs qu’une assemblée des Témoins de Jéhovah et des Jonadabs se tiendra à Washington du 30 Mai au 30 Juin 1935.” Le livre “Proclamateurs” affirme que “les Jonadabs attendaient cette assemblée avec impatience.”
Au cours de cette assemblée “historique” Rutherford expliqua que la “grande multitude” prédite en Révélation 7:9-17 était composée des “Jonadabs modernes et que ces Jonadabs devaient se montrer aussi fidèles à Jéhovah que les oints”. - “Proclamateurs”, page 84
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Avec l’identification de la classe des Jonadabs nous voyons l’émergence de la distinction entre les deux classes, celle composées de ceux qui ont l’appel céleste et celle composée de ceux qui attendent impatiemment de vivre sur la terre. Il a fallu attendre le numéro du 1er Juillet 1942 de la Tour de Garde pour que les Jonadabs soient aussi considérés comme étant des Témoins de Jéhovah et que le terme “Jonadabs” soit remplacés par “les autres brebis”. Pourquoi ne considéraient-on pas les Jonadabs comme des Témoins de Jéhovah? Pour la même raison que celle pour laquelle ils ont été nommés ainsi. Une bonne partie des compréhensions que les Témoins de Jéhovah avaient ces années-là, et jusque dans les années 1970, était fondée sur des modèles prophétiques ou parallélisme. La Tour de Garde du 1er décembre 1972, page 726 nous dit sous le titre “Dieu redresse le point de vue de son peuple”:
D’autre part, l’application par les témoins de Jéhovah de certains types parallèles ou prophétiques à des situations où à des groupes ou classes de personnes de notre époque a suscité certaines questions. Nombre de lecteurs de la Bible considèrent comme uniquement historiques les récits qu’elle renferme ; mais à mesure qu’ils progressent dans leur étude avec les témoins de Jéhovah, ils se rendent compte que la Bible est beaucoup plus qu’un simple livre d’histoire.
Ce raisonnement donne l’explication ci-dessous, que nous trouvons dans la Tour de Garde du 01/06/1969, pages 327, 328, sous le titre “Un homme au cœur droit”:
Nous sommes présentement témoins de certains événements de l’Histoire qui peuvent être comparés à ceux qui eurent lieu à l'époque de Jonadab … De même que Jéhu sépara les vrais adorateurs de ceux de Baal, afin qu'ils ne périssent pas avec ces derniers qui étaient voués à la mort, de même le Grand Jéhu procède à la séparation de ceux qui sont dignes de la destruction et de ceux qui méritent de survivre. Comment cette séparation s'effectue-t-elle?Selon la manière dont les uns et les autres accueillent le message du Royaume de Dieu, message que Dieu fait prêcher "par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations". (Mat. 24:14.) Ceux qui rejettent le Royaume de Dieu et du Christ s'identifient aux ennemis de Jéhovah tout aussi ouvertement que les adorateurs de Baal au moment où ils revêtirent leurs vêtements religieux. De quel côté êtes-vous donc? Votre cœur est-il sincère envers Jéhovah, comme l'était celui de Jonadab? N’oubliez pas que ce dernier monta réellement dans le char de Jéhu et voyagea avec lui. Par ce geste, il démontrait publiquement qu'il était de tout cœur en faveur de l’œuvre dans laquelle Jéhu était engagé. Etes-vous, vous aussi, de tout cœur en faveur de l’œuvre de jugement que Jésus va entreprendre? Avez-vous déclaré publiquement que vous lui donnez votre appui?
Selon cette interprétation, le Jéhu antique qui a été oint par Jéhovah est un parallèle prophétique qui représente Jésus, et par extension, les 144’000 oints. Et Jonadab, qui n’était pas oint mais qui est monté sur le chariot conduit par Jéhu, représente la classe de Jonadab, mieux connue maintenant comme “les autres brebis”. Le livre “La prophétie d’Isaïe, lumière pour tous les humains II” dit aussi:
En 1932 a été clarifié l’épisode prophétique impliquant Yéhou, roi d’Israël, et Yehonadab, un partisan non israélite. Cet épisode révélait que les autres brebis soutiennent les frères oints de Christ, de même que Yehonadab accompagna Yéhou et le soutint lorsqu’il détruisit le culte de Baal. Finalement, en 1935, on a discerné que les autres brebis qui vivent au temps de la fin de l’actuel système de choses correspondent à la grande foule vue en vision par l’apôtre Jean. Cela a été expliqué pour la première fois à l’assemblée de Washington mentionnée plus haut, où Joseph Rutherford a déclaré que les humains ayant l’espérance terrestre formaient “ la grande multitude ”.
Comme nous pouvons le voir d’après les citations ci-dessus, il n’y a pas de versets pour établir une distinction entre les “autres brebis” et ceux qui reçoivent l’appel céleste, le petit troupeau, et on pourrait penser que le terme “autres brebis” se limite seulement à ceux dont l’espoir est de vivre éternellement sur la terre. L’argument est basé uniquement sur un “parallèle” ou “type prophétique”. Est-il vraiment important de savoir à qui se réfère l’expression les “autres brebis”? Oui, une très grande importance, en réalité. Beaucoup de nos enseignements depuis 1935 ont été basés sur l’identité des autres brebis, comme par exemple, la nouvelle alliance, la médiation de Jésus, la célébration du mémorial, etc. En faisant une distinction entre le “petit troupeau” et les autres brebis, nous avons introduit une distinction de classe. Nous manifestons un intérêt de pure forme à la déclaration de Jésus laissant entendre que les deux enclos deviendraient un seul troupeau. Comment forment-ils un seul troupeau, alors que nous enseignons que les “autres brebis” ne sont pas incluses dans l’alliances? Comment sont-elles sous la houlette d’un seul berger quand on leur dit que Jésus n’est pas leur médiateur? Comment peut-il y avoir un seul troupeau sous la direction d’un seul berger quand elles ne sont que spectatrices lors du mémorial de la mort de Jésus-Christ? En réalité, nous avons deux troupeaux bien distincts, le petit et le grand. Il y a même des soupçons envers quiconque prétend faire partie du petit troupeau, à moins d’être âgé au minimum de huitante ans! Est-ce ce dont Jésus parlait? Cette “compréhension” ne nous a-t’elle pas amenés à créer deux troupeaux au lieu d’un?
À qui Jésus s’adressait-il quand il parlait des autres brebis?
Les circonstances de Jean 10:16 sont importantes pour nous aider à déterminer l’identité des autres brebis. Considérons les citations suivantes de deux de nos publications, l’une suggérant que Jésus parlait à ses disciples, et l’autre laissant entendre qu’il s’adressait aux Juifs non-croyants. Laquelle de ces deux est correcte? Le livre “Le plus grand homme de tous les temps”, publié en 1991, dit ceci:
Peu avant, Jésus a réconforté ses disciples par ces paroles: “Ne crains pas, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.” Ce petit troupeau, qui comptera en tout 144 000 membres, entre dans ce nouvel ou deuxième enclos. Toutefois, Jésus ajoute ensuite: “J’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger.” Puisque les “autres brebis (...) ne sont pas de cet enclos”, il doit y en avoir un autre, un troisième. Ces deux derniers enclos, ou lieux de pacage, correspondent à différentes destinées. Le “petit troupeau” de l’un des enclos régnera avec Christ dans les cieux, tandis que les “autres brebis” de l’autre enclos vivront sur la terre transformée en paradis. Bien qu’elles occupent deux enclos différents, les brebis ne se jalousent pas et ne s’estiment pas victimes d’une ségrégation, car, comme le dit Jésus, elles deviennent “un seul troupeau” sous la houlette d’“un seul berger”. (chapitre 80, les enclos et le berger)
D’un autre côté, le livre Toute écriture est inspirée de Dieu et utile dit:
Jésus s’adresse de nouveau aux Juifs; cette fois il leur parle de l’excellent berger, qui appelle ses brebis par leur nom et qui livre son âme pour les brebis, ‘afin qu’elles aient la vie en abondance’. Il dit: “J’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger.” (10:10, 16). Il dit aux Juifs que nul ne peut arracher les brebis de la main de son Père, et que son Père et lui sont un. De nouveau ils cherchent à le mettre à mort par lapidation. En réponse à leur accusation de blasphème, il leur rappelle que, selon le livre des Psaumes, certains puissants de la terre sont appelés “dieux”, alors que lui s’est dit être le Fils de Dieu (Ps. 82:6). Il les exhorte à croire au moins à ses œuvres. — Jean 10:34. (p. 196 Livre biblique numéro 43—Jean)
En lisant Jean 10, le contexte indique clairement que Jésus parle aux Juifs non-croyants et pas à ses disciples; arrêtons-nous en particulier sur les versets 19-21. Non seulement ils le l’acceptent pas comme leur berger excellent, mais il l’accuse aussi de blasphème et cherchent à le mettre à mort. En fait, le récit nous dit:
Jésus leur répondit: “Je vous l’ai dit, et pourtant vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, ce sont elles qui témoignent à mon sujet. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous ne faites pas partie de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix, et je les connais, et elles me suivent.”
Quelle est la probabilité pour que Jésus dise à ceux qui ne sont pas ses brebis et qui ont voulu le lapider qu’il a d’autres brebis qui ont l’espérance de vivre pour toujours dans un paradis sur la terre, devenant un troupeau, sous la guide d’un berger avec eux, pendant qu’eux composent le petit troupeau avec une destinée céleste, régnant avec lui comme rois? De toute évidence, nulle. Son message aux Juifs non-croyants indiquait une perte, non un gain. Les Juifs, qui étaient les brebis perdues de la maison d’Israël et à qui il s’adressait en cette occasion, n’ont pas exercé la foi en lui. Ils ne l’ont pas cru, ne l’ont pas écouté et ni même accepté comme leur berger. Alors Jésus leur dit: “vous ne croyez pas, parce que vous ne faites pas partie de mes brebis.” Pourtant il dit que les “autres brebis” qui ne sont pas de cet enclos et qu’il rassemblera écouteront sa voix et l’accepteront comme leur berger.
Les Juifs en tant que Brebis de Dieu
Quand Jésus envoya ses douze apôtres prêcher, il leur donna ces instructions: “Ne vous en allez pas sur la route des nations et n’entrez pas dans une ville samaritaine; mais allez plutôt continuellement vers les brebis perdues de la maison d’Israël.” (Matthieu 10:5,6) En une autre occasion, il expliqua à une femme phénicienne: “Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.” (Matthieu 15:24) Mais, contrairement aux Juifs qui ne crûrent pas en Jésus, cette femme gentile exerça la foi en lui. Remarquons comment son attitude est en net contraste avec celle des Juifs. Le récit nous dit à son sujet:
Et, voyez, une femme phénicienne de ce territoire sortit et cria, en disant: “Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est fortement démonisée.” Mais il ne lui répondit pas un mot. Ses disciples s’avancèrent donc et se mirent à le prier: “Renvoie-la; parce qu’elle ne cesse de crier derrière nous.” En réponse il dit: “Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.” Quand la femme arriva, elle se mit à lui rendre hommage, en disant: “Seigneur, aide-moi!” En réponse il dit: “Ce n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens.” Elle dit: “Oui, Seigneur; et pourtant les petits chiens mangent bien des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.” Alors, lui répondant, Jésus dit: “Ô femme, grande est ta foi; qu’il te soit fait comme tu le désires.” Et sa fille fut guérie dès cette heure-là.
Quel contraste entre l’attitude de cette femme et celle des Juifs, les brebis perdues d’Israël, qui voulaient lapider à mort Jésus pour blasphème! Cette femme gentile “se mit à lui rendre hommage”, l’appelant “Seigneur, Fils de David”. Oui, elle avait une grande foi, comme le nota Jésus.
Il y eut une autre occasion où les Juifs auraient eu tout à gagner à prendre exemple sur un gentil qui démontra sa foi en Jésus. En rapport avec cet homme, un officier de l’armée, il est dit: “Jésus fut stupéfait et dit à ceux qui le suivaient: ‘Je vous dis la vérité: Chez personne en Israël je n’ai trouvé une si grande foi.’” Le récit complet est consigné en Matthieu 8:5-13.
En ce qui concerne les autres brebis, Jésus dit que “celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix”. Quand a-t’il amené les autres brebis dans son enclos en tant qu’unique troupeau? 2000 ans après sa résurrection, en 1935? Pour avoir la réponse, il faut considérer Matthieu 28:19,20: “Allez donc et faites des disciples de gens d’entre toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et, voyez, je suis avec vous tous les jours jusqu’à l’achèvement du système de choses.” Ce commandement a été donné par Jésus juste après sa résurrection et avant de monter au ciel, bien avant la proclamation de 1935 par Joseph F. Rutherford.
Ces paroles ont dû sonner étrangement aux oreilles des disciples juifs. Plus tard Pierre expliqua au gentil Corneille: “Vous savez bien comme il est illicite pour un Juif de se joindre à un homme d’une autre race ou de l’approcher; et pourtant Dieu m’a montré que je ne devais appeler aucun homme souillé ou impur. Voilà pourquoi je suis venu, oui sans faire d’objection, quand on m’a envoyé chercher.” Pierre a été envoyé par un ange, car le temps était venu pour que commence la réalisation des paroles de Jésus à propos des “autres brebis”, à savoir “celles-là aussi, il faut que je les amène”. C’est pourquoi il a dit à Corneille: “Dieu n’est pas partial, mais … en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice est agréé de lui.” (Actes 10:28,29,34,35)
À ce stade, nous devons comprendre un fait important: Jéhovah a toujours eu l’intention de tourner son attention vers les nations. Cela ne dépendait pas de la fidélité ou non de son peuple. Ainsi que l’a écrit l’apôtre Paul, “l’Écriture, voyant d’avance que Dieu déclarerait les gens des nations justes en raison de la foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, à savoir: “Par ton moyen toutes les nations seront bénies.””. (Galates 3:8)
Paul, un apôtre pour les nations
Avant même que Pierre fut envoyé vers Corneille, Jésus choisit un apôtre spécial pour l’aider à “amener” ceux des nations. Le récit consigné en Actes dit en rapport avec Saul, qui devint plus tard l’apôtre Paul: “Mais le Seigneur lui dit: “Va, parce que cet homme est le vase que j’ai choisi pour porter mon nom aux nations ainsi qu’aux rois et aux fils d’Israël.””. Ici Jésus mentionne les deux enclos qui deviendront un seul troupeau sous sa direction comme berger unique, “les nations” et “les fils d’Israël”. Paul fut choisi pour devenir apôtre des nations. (Actes 9:15; Romains 11:13)
Rappelons-nous que les Juifs a qui Jésus parlait lorsqu’il mentionna les “autres brebis” ne l’écoutèrent pas, et même l’accusèrent de blasphème. Paul aurait-il un succès majeur avec eux? Reportons-nous en au récit de ce qui se passa à Antioche. La Bible nous dit que “quand les Juifs aperçurent les foules, ils furent remplis de jalousie et se mirent à contredire de manière blasphématoire les choses que disait Paul. Et ainsi, parlant avec hardiesse, Paul et Barnabas dirent: “Il était nécessaire que la parole de Dieu soit dite d’abord à vous (les Juifs - cet enclos). Puisque vous la rejetez et ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, voyez, nous nous tournons vers les nations (les nations - les autres brebis). En effet, Jéhovah nous a donné ordre en ces termes: ‘Je t’ai établi comme lumière des nations, pour que tu sois [le] salut jusqu’à l’extrémité de la terre.’”” (Actes 13:45-47)
Les Juifs résidant à Rome eurent la même réaction. Luc nous raconte: “Ils convinrent donc d’un jour avec lui, et ils vinrent vers lui en plus grand nombre à l’endroit où il logeait. Et il leur expliqua la chose en rendant pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu et en usant de persuasion avec eux au sujet de Jésus, à partir de la loi de Moïse et des Prophètes, depuis le matin jusqu’au soir. Les uns se mirent à croire ce qui était dit, les autres refusaient de croire. Et comme ils étaient en désaccord les uns avec les autres, ils s’en allaient, tandis que Paul faisait cette seule observation: “C’est avec raison que l’esprit saint a parlé à vos ancêtres par l’intermédiaire d’Isaïe le prophète, quand il a dit: ‘Va vers ce peuple et dis: “En entendant, vous entendrez, mais en aucune façon vous ne comprendrez; et, regardant, vous regarderez, mais vous ne verrez absolument pas. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible, et de leurs oreilles ils ont entendu avec indifférence, et ils ont fermé leurs yeux; de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, et n’entendent de leurs oreilles, et ne comprennent avec leur cœur, et ne reviennent, et que je ne les guérisse.”’ Sachez donc que ceci, le moyen par lequel Dieu sauve, a été envoyé aux nations; à coup sûr, eux, ils l’écouteront.”” (Actes 28:23-28) Les paroles de Paul ne résonnent-elles pas harmonieusement avec celles de Jésus en Jean 10:16: “Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger.”?
Oui, comme l’a prophétisé Jésus, alors même que son peuple le rejetait comme étant leur berger excellent, les “autres brebis” écouteraient sa voie et le suivraient. (Jean 10:16,27) Et c’est ce qu’elles firent! “Quand ceux des nations entendirent cela, ils se réjouirent et se mirent à glorifier la parole de Jéhovah, et tous ceux qui étaient dans la disposition qu’il faut pour la vie éternelle devinrent croyants.” (Actes 13:48)
Lorsque Jésus mentionna les autres brebis, il s’identifia aussi comme le berger excellent qui livre son âme pour ses brebis. Il dit: “Je suis l’excellent berger; l’excellent berger livre son âme pour les brebis. Le salarié, qui n’est pas berger et à qui les brebis n’appartiennent pas en propre, voit venir le loup et abandonne les brebis et s’enfuit — et le loup les enlève et les disperse — parce que c’est un salarié et qu’il ne se soucie pas des brebis. Je suis l’excellent berger, et je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père; et je livre mon âme pour les brebis.” (Jean 10:11-15)
Les brebis en faveur de qui Jésus livre son âme comprennent les gens des nations qui exercent la foi en lui. Comme déjà mentionné, citant Ésaïe 49:6, l’apôtre Paul dit: “Je t’ai établi comme lumière des nations, pour que tu sois [le] salut jusqu’à l’extrémité de la terre”. L’apôtre Jean écrivit également : “il est un sacrifice propitiatoire pour nos péchés, pas seulement pour les nôtres cependant, mais aussi pour ceux du monde entier”. (1 Jean 2:2; 1 Corinthiens 15:3) De plus, Jésus ayant inclus les autres brebis parmi ceux en faveur de qui il donnerait sa vie, les nations sont donc acceptées et non seulement les Juifs naturels.
Paul, quand il était encore connu sous le nom de Saul, fut un pharisien plein de zèle et un violent persécuteur des chrétiens juifs. Plus tard, il fut tout aussi zélé pour prêcher aux nations. À propos de l’épitre aux Romains qu’il écrivit, le livre Toute Écriture est Inspirée de Dieu et Utile dit:
La lettre aux Romains est le premier des 14 livres bibliques dont l’esprit saint inspira la rédaction à cet ancien Pharisien devenu un fidèle serviteur de Dieu. Quand Paul a écrit aux Romains, il avait déjà achevé deux longues tournées de prédication et la troisième était bien entamée. Il avait écrit cinq lettres sous l’inspiration divine: deux aux Thessaloniciens, une aux Galates et deux aux Corinthiens. Pourtant, il semble approprié que dans les bibles modernes la lettre aux Romains précède les autres, puisqu’elle s’étend longuement sur l’égalité, récente, entre Juifs et non-Juifs, les deux classes auxquelles Paul prêcha. Elle explique le changement survenu dans les relations de Dieu avec son peuple, et montre que les Écritures hébraïques inspirées avaient annoncé longtemps à l’avance que la bonne nouvelle serait également proclamée parmi les non-Juifs. Utilisant Tertius comme secrétaire, Paul développe une argumentation rapide et cite un nombre stupéfiant de passages des Écritures hébraïques dans l’un des plus puissants livres des Écritures grecques chrétiennes. Dans un style d’une beauté remarquable, il traite des problèmes qui se sont posés lorsque les congrégations chrétiennes du Ier siècle ont été composées de Juifs et de Grecs. Les Juifs avaient-ils la priorité parce qu’ils étaient descendants d’Abraham? Les chrétiens mûrs, en usant de leur liberté par rapport à la Loi mosaïque, avaient-ils le droit de faire trébucher leurs frères juifs plus faibles, qui étaient encore attachés à des coutumes anciennes? Dans cette lettre, Paul établit avec fermeté que les Juifs et les non-Juifs sont égaux devant Dieu, et que les hommes sont déclarés justes en raison de la foi en Jésus Christ et grâce à la faveur imméritée de Dieu, et non par le moyen de la Loi mosaïque. - Livre de la Bible numéro 45 - Romains
L’évidence ne montre-t’elle pas que les Juifs et les non-Juifs, les gentils, devinrent réellement un seul troupeau sous un seul berger, qu’il n’y avait plus de distinction entre les deux et qu’ils étaient égaux devant Dieu? N’est-ce pas ce que Jésus avait dit qu’il adviendrait?
Les “autres brebis” prédites dans les prophéties
Jéhovah avait prédit par ses prophètes qu’il aurait tourné son attention vers les nations, qui deviendraient les autres brebis de Jean 10:16. Le récit des Actes relate:
Après qu’ils eurent cessé de parler, Jacques répondit et dit: “Hommes, frères, entendez-moi. Syméôn a raconté minutieusement comment Dieu, pour la première fois, s’est occupé des nations pour tirer d’entre elles un peuple pour son nom. Et avec cela s’accordent les paroles des Prophètes, comme c’est écrit: ‘Après ces choses, je reviendrai et je rebâtirai la hutte de David qui est tombée; et je rebâtirai ses ruines et je la redresserai, afin que ceux qui restent des hommes cherchent réellement Jéhovah, ainsi que des gens de toutes les nations, gens qui sont appelés de mon nom, dit Jéhovah, qui fait ces choses connues depuis les temps anciens.’” - Actes 15:13-18; Amos 9:11,12
Nous trouvons ici “ceux qui restent des hommes” (des Juifs) réunis avec des gens de toutes les nations (les autres brebis), qui seraient tous appelés du nom de Jéhovah, dans “un troupeau” sous un seul berger, notre Seigneur Jésus. Voici certaines des prophéties concernant les autres brebis qui étaient sans aucun doute familières à Jésus:
Psaumes 22:27: “Toutes les extrémités de la terre se souviendront et reviendront à Jéhovah. Toutes les familles des nations se prosterneront devant toi.” Psaumes 47:8: “Dieu est devenu roi sur les nations. Dieu lui-même a pris place sur son saint trône.” Psaumes 86:9: “Toutes les nations que tu as faites viendront, elles se prosterneront devant toi, ô Jéhovah, et rendront gloire à ton nom.” Ésaïe 2:2: “Et il arrivera sans faute, dans la période finale des jours, que la montagne de la maison de Jéhovah s’établira solidement au-dessus du sommet des montagnes, oui elle s’élèvera au-dessus des collines; et vers elle devront affluer toutes les nations.” Ésaïe 11:10: “Oui, voici ce qui arrivera en ce jour-là: il y aura la racine de Jessé qui se dressera comme un signal pour les peuples. Vers lui les nations se tourneront d’un air interrogateur, et son lieu de repos deviendra bel et bien glorieux.” Sophonie 2:11: “Redoutable sera Jéhovah contre eux, car vraiment il rendra squelettiques tous les dieux de la terre, et les gens se prosterneront devant lui, chacun de son lieu, toutes les îles des nations.” Aggée 2:7: “‘Oui, j’ébranlerai toutes les nations, et les choses désirables de toutes les nations devront arriver; et vraiment je remplirai de gloire cette maison’, a dit Jéhovah des armées.” Zacharie 8:23: “Voici ce qu’a dit Jéhovah des armées: ‘Ce sera en ces jours-là que dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui ils saisiront vraiment le pan [du vêtement] d’un homme, d’un Juif, en disant: “Nous voulons aller avec vous, car nous avons entendu dire [que] Dieu est avec vous.”’” Ésaïe 49:6: “Il a dit alors: “Oui, cela est plus que chose de peu d’importance que tu deviennes mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et pour ramener les préservés d’Israël; je t’ai aussi donné pour lumière des nations, pour que mon salut paraisse jusqu’à l’extrémité de la terre.”
Galates 3:8 attire notre attention sur le fait que Dieu a toujours eu les nations à l’esprit quand il fit l’alliance avec Abraham: “Or l’Écriture, voyant d’avance que Dieu déclarerait les gens des nations justes en raison de la foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, à savoir: “Par ton moyen toutes les nations seront bénies.””
Considérons le passage ci-dessus de Ésaïe 49:6, celui que Paul a cité aux Juifs. Qui est le “serviteur” prédit dont il est ici question? La Tour de Garde du 15 Décembre 1998, en page 19 dit ceci:
“Dans le deuxième accomplissement de la prophétie d’Isaïe, Jéhovah a donné son “serviteur” Jésus “pour lumière des nations, pour que [le] salut [de Dieu] paraisse jusqu’à l’extrémité de la terre”.”
La Tour de Garde identifie Jésus comme le serviteur qui devrait, non seulement “relever les tribus de Jacob et … ramener les préservés d’Israël”, mais aussi être une “lumière des nations, pour que le salut de Dieu paraisse jusqu’à l’extrémité de la terre.” N’est-ce pas exactement ce que Jésus a dit qu’il serait en Jean 10:16? Ésaïe 49:6 ne prédit-il pas l’arrivée des “autres brebis”? (comparons aussi avec Ésaïe 42:1-4,6,7; Matthieu 12:18-21) Voilà pourquoi il a commandé à ses disciples de faire des disciples de toutes les nations. C’est à cette prophétie, et à beaucoup d’autres, que Jésus se référait quand il dit: “j’ai d’autres brebis (les gentils), qui ne sont pas de cet enclos (l’enclos juif); celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger.” Les développements durant les trois ans et demi qui suivirent sa mort et sa résurrection en sont la preuve.
Les “autres brebis” et l’appel céleste
Corneille fut le premier gentil, la première des autres brebis à être invité pour recevoir l’appel céleste. Il fut la première des branches de l’olivier sauvage à être greffé sur l’olivier cultivé. (Romains 11:13-24) Par conséquent, certaines des autres brebis se trouvent parmi ceux qui régneront avec Christ dans son royaume céleste. Le passage d’Éphésiens 2:11-18 ne peut pas faire apparaître plus clairement que cela la relation entre les autres brebis et son accomplissement. Voici comment Paul, l’apôtre des nations, résume la situation:
“C’est pourquoi rappelez-vous toujours qu’autrefois vous étiez des gens des nations quant à la chair; vous étiez appelés “incirconcision” par ce qui est appelé “circoncision” faite dans la chair par des mains — que vous étiez à cette même époque sans Christ, éloignés de l’état d’Israël et étrangers aux alliances de la promesse, et que vous n’aviez pas d’espérance et étiez sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en union avec Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux groupes en a fait un seul et a détruit le mur intermédiaire qui les séparait. Par le moyen de sa chair il a aboli l’inimitié, la Loi des commandements consistant en décrets, pour qu’il puisse créer, en union avec lui, les deux peuples en un seul homme nouveau et faire la paix; et pour qu’il puisse réconcilier pleinement les deux peuples en un seul corps pour Dieu, grâce au poteau de supplice, parce qu’il avait tué l’inimitié par le moyen de sa personne. Et il est venu et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à vous, ceux qui étaient loin, et la paix à ceux qui étaient proches, parce que c’est grâce à lui que nous, les deux peuples, nous avons accès auprès du Père par un seul esprit.”
C’est à eux, Éphésiens, qui étaient “des gens des nations … sans Christ, éloignés de l’état d’Israël et étrangers aux alliances de la promesse”, que Paul écrit “il nous a relevés ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en union avec Christ Jésus” (Éphésiens 2:6) Par conséquent, il est clair que les autres brebis, les gens des nations, sont parmi ceux qui sont assis avec les disciples et les apôtres juifs naturellement dans les lieux célestes; car Christ a réconcilié les deux enclos en un seul corps pour Dieu, faisant ainsi un seul troupeau sous un seul berger.
Jean 10:16
Décomposons Jean 10:16 en relation avec les écritures:
Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos
“vous étiez des gens des nations quant à la chair; … sans Christ, éloignés de l’état d’Israël et étrangers aux alliances de la promesse.” (Éphésiens 2:11,12)
celles-là aussi, il faut que je les amène
“cet homme est le vase que j’ai choisi pour porter mon nom aux nations ainsi qu’aux rois et aux fils d’Israël.” (Actes 9:15)
“Je m’adresse maintenant à vous qui êtes des gens des nations. Puisque je suis vraiment apôtre des nations.” (Romains 11:13) “Mais maintenant, en union avec Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.” (Éphésiens 2:13) et elles écouteront ma voix
“Quand ceux des nations entendirent cela, ils se réjouirent et se mirent à glorifier la parole de Jéhovah, et tous ceux qui étaient dans la disposition qu’il faut pour la vie éternelle devinrent croyants.” (Actes 13:48)
“le moyen par lequel Dieu sauve, a été envoyé aux nations; à coup sûr, eux, ils l’écouteront.” (Actes 28:28) et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger
“Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni mâle ni femelle; car vous êtes tous une seule personne en union avec Christ Jésus.” (Galates 3:28)
“Il n’y a pas en effet de distinction entre Juif et Grec, car il y a le même Seigneur au-dessus de tous, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent.” (Romains 10:12) “Par le moyen de sa chair il a aboli l’inimitié, la Loi des commandements consistant en décrets, pour qu’il puisse créer, en union avec lui, les deux peuples en un seul homme nouveau et faire la paix; et pour qu’il puisse réconcilier pleinement les deux peuples en un seul corps pour Dieu, grâce au poteau de supplice, parce qu’il avait tué l’inimitié par le moyen de sa personne … parce que c’est grâce à lui que nous, les deux peuples, nous avons accès auprès du Père par un seul esprit.” (Éphésiens 2:15,16,18) Jésus est le berger de ce troupeau unique
“Or, que le Dieu de paix qui a fait remonter d’entre les morts le grand berger des brebis avec le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous équipe de toute bonne chose pour faire sa volonté, accomplissant en nous, par l’intermédiaire de Jésus Christ, ce qui est agréable à ses yeux.” (Hébreux 13:20,21)
“Car vous étiez comme des brebis, en train de vous égarer; mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et surveillant de vos âmes.” (1 Pierre 2:25) “parce que l’Agneau, qui est au milieu du trône, les fera paître et les guidera vers des sources d’eaux de la vie.” (Révélation 7:17)
En résumé
Les Écritures n’indiquent nul part que Jésus faisait une distinction entre deux espérances ou destinées quand il fit référence aux autres brebis. Il n’y a pas de passages parallèles supportant cette conclusion, alors qu’il y en a concernant un accomplissement en connexion avec les gentils, les gens des nations. Comme il a déjà été mentionné, vu à qui il s’adressait, cela aurait été déraisonnable. Plutôt que de faire une différence entre les deux espérances, comme nous faisons, les écritures parlent d’“une seule espérance”, tout comme il n’y a qu’“un seul corps et un seul esprit, … un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, … un seul Dieu et Père de tous” et nous pourrions ajouter “un seul troupeau”. (Éphésiens 4:4,5)
La “seule espérance” que nous partageons tous est que “Christ est mort pour nous [et que] nous avons été déclarés justes … sauvés, grâce à lui, de la colère” et que “nous nous sommes réconciliés avec Dieu grâce à la mort de son Fils [et nous] serons sauvés par sa vie.” (Romains 5:8-10) Paul a écrit: “Car je n’ai pas honte de la bonne nouvelle; elle est en effet la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui a foi, du Juif d’abord et aussi du Grec.” (Romains 1:16) La seule espérance, la seule bonne nouvelle que nous prêchons, est, comme le dit Jésus en Jean 3:16, que “Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle.” Comment Jéhovah s’y prendra pour bénir “tout homme qui exerce la foi en lui” et comment toute la création “sera libérée de l’esclavage de la corruption” est juste un détail, pas une espérance séparée. (Romains 8:19-22)
Une part de ce détail est que Jéhovah a choisi un nombre limité, un petit troupeau, “cohéritiers de Christ”, pour régner avec son fils dans son royaume, l’“administration” par le moyen de laquelle il “réunir[a] toutes choses de nouveau dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre”. (Luc 12:32; Romains 8:17; Éphésiens 1:10) Il commença en choisissant les douze apôtres, qui étaient Juifs, et continua à faire grandir le troupeau, au point qu’à la Pentecôte ils étaient 120 qui reçurent le déversement de l’esprit saint. Trois ans et demi plus tard, une des autres brebis, Corneille, fut ajouté à ce nombre, et Jéhovah ne fit plus de distinction entre les Juifs et les gens des nations. Ils étaient devenus un seul troupeau, comme Jésus avait promis. Que Dieu tourne son attention vers les nations n’aurai pas dû être une surprise pour les Juifs, vu que la promesse de Dieu à Abraham incluait la bénédiction de “toutes les nations”. (Genèse 22:18) L’identité des autres brebis est essentielle pour la compréhension de leur relation avec Jésus et Jéhovah, car ils reconnaissent que Jésus est leur médiateur, et il sont déclarés justes à cause de leur foi dans le sacrifice de la rançon. Ceux-ci sont aussi inclus dans la nouvelle alliance, et ne sont pas de simples observateurs. Ils sont réconciliés avec Jéhovah Dieu comme ses fils et ses filles. (Romains 5:6-11; Malachie 3:17,18; 2 Corinthiens 6:18; Galates 3:26) Bien que certaines des autres brebis aient été choisies par Dieu pour régner avec son fils dans son royaume céleste, la grande majorité prendra part à la transformation du paradis que Dieu avait désiré en collaboration avec les brebis originelles, les Juifs. Parmi eux, on contera les hommes et les femmes de foi de l’antiquité dont Paul fit une liste partielle en Hébreux chapitre 11.
Il leur dit: “Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et qu’à cause de son nom la repentance pour le pardon des péchés serait prêchée dans toutes les nations — en commençant depuis Jérusalem.” - Luc 24:46,47
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l'existence de Dieu

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