Comme toujours avec la Bible, mais le modus operandi est valable en toutes occasions, il ne faut pas sortir une phrase de son contexte mais examiner tout ce qui va autour. Dans ce passage, l’apôtre nous parle de la maison de Dieu. Cette maison est composée des
"frères saints, participants de l’appel céleste".
Le Christ
"a été fidèle en tant que fils à la tête de la maison de Dieu".
Comme dans le cas d’une bâtisse nous honorons le constructeur et non la maison elle-même, de même dans le cas présent l’honneur ne revient pas à ceux qui composent la maison mais à son créateur, Dieu.
Cela veut-il dire que nous ne pouvons prendre l’illustration de Paul comme base de raisonnement? Bien sûr que non, l’idée en elle-même est valable. Il faut simplement faire attention à ne pas attribuer à l’apôtre autre chose que ce qu’il entendait dire, afin que nous ne puissions être accusés de travestir la Parole de Dieu.
Bien que la négation de l’existence divine soit un phénomène particulièrement marquant depuis la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, l’histoire nous révèle que l'athéisme a de tout temps existé. Cicéron faisait déjà remarquer que la plupart des philosophes ont dit que les dieux existaient, mais que Protagoras était dans le doute tandis que Théodore de Cyrène et Diagoras de Mélos soutenaient qu’il n’y en avait aucun. Héraclite
(535-475 av. J.C.)
prétend que le monde n’a été fait ni par un dieu, ni par un homme, il a toujours été, il est et il sera. Tout cela finit par donner naissance à l’épicurisme, la recherche du bonheur individuel sur terre dans un monde humain sans
Dieu1.
Le psalmiste nous dit que les stupides disent dans leur cœur:
"Il n’y a pas de Jéhovah".
Le rejet de Dieu trouve ses racines dans le monde immédiatement post-diluvien où, pour se protéger d'un nouveau déluge, les hommes ont commencé à bâtir une tour dont le sommet atteindrait les
cieux2.
Ce n'est pas tant l'existence de Dieu que les hommes ont rejeté, mais la soumission qui lui revient. C'est donc le rejet de l'autorité qui en est la base. Et comment justifier cette envie de liberté autrement qu'en niant l'existence de celui à qui nous devons rendre compte? Du rejet de Jéhovah (le pharaon lui-même à dit: qui est
Jéhovah?3),
il a été facile de passer à la négation complète d'un créateur.
C'est à partir de la première moitié du seizième siècle que se développe l'idée que toutes les religions sont l’invention des puissants qui profitent de l’ignorance des humbles (De tribus
impostoribus4).
La pratique religieuse subit un net recul, surtout dans la noblesse et la bourgeoisie. En l'occurrence, ce sont des siècles de tyrannie de la part des chefs religieux qui engendre cet état. On rejette Dieu car on rejette ceux qui se déclarent ses représentants.
Alors que l'on voit généralement la philosophie comme étant l'antithèse de la croyance en Dieu, comme nous l'avons observé plus haut les plus grands philosophes grecs était théistes. Il n'est pas jusqu'à Voltaire qui s'interrogeait:
l’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait point d’horloger.
Le chancelier Bacon déclara quant à lui:
un peu de philosophie rend un homme athée, beaucoup de philosophie mène à la connaissance de Dieu.
Comment peut-on se convaincre et défendre l'existence d'un Créateur?
Tout d'abord, l'athéisme n'est pas aussi répandu que ce qu'on peut penser. Ainsi, selon une étude, plus de septante pour cent des Américains seraient croyants. C'est un fait qu'une partie de ceux qui se disent athées l'est sans y avoir trop réfléchi. Une simple discussion révélera que la plupart ne s'est jamais réellement posé la question. Souvent on rejette Dieu car on rejette la religion organisée. Il se peut aussi que ce soit simplement parce la personne a grandi dans une famille athée, tout comme souvent les enfants continuent de croire en Dieu une fois adultes parce qu'ils ont été enseignés ainsi. Par exemple, les fils de membres d'une communauté religieuse deviennent généralement à leur tour membres de cette dite communauté; là aussi une simple discussion révélera souvent qu'il n'y a pas une sincère réflexion en
amont5.
On se contente de perpétuer la tradition familiale. On fera la même constatation dans diverses organisations, politiques par
exemple6.
On présente souvent Charles Darwin comme le père de l'athéisme moderne. Or, ses propres écrits montrent qu'il croyait en l'existence d'un créateur, une force initiale à l'origine de tout, même s'il rejetait la foi chrétienne. S'il s'interrogeait sur la raison de la souffrance, il ne voyait pas celle-ci comme un argument contre l'existence de Dieu. Vers la fin de sa vie, il écrit n'avoir jamais été un athée ni nié l'existence de Dieu. Cela n'empêche néanmoins pas Richard Dawkins, le grand-prêtre de l'athéisme du vingtième siècle, d'écrire qu'il n'aurait jamais pu être un athée avant Charles Darwin. En fait, cela arrange bien les incroyants de présenter Darwin comme celui qui a ouvert la voie à l'athéisme, exposant sa théorie comme un fait qui a remisé Dieu au rang des fables des temps obscures. En prétendant que la vie à une origine hasardesque, on a de bonnes excuses pour ne pas avoir à rendre compte de ses actions.
Il ne faut pas comprendre par là que les athées ont un sens moral moins développé que les théistes; c'est le genre d'affirmations que nous avons lu parfois dans les écrits de la
Watchtower7.
On pourrait même dire que parfois c'est le contraire: les abus de la religion ont pu faire rejeter Dieu par des personnes qui justement ont eu leurs sentiments moraux choqués. Cependant, refuser de rendre compte à Dieu pourrait amener une personne à penser qu'elle est libre de certaines contraintes. Or, ces contraintes sont généralement celles imposées par des hommes et non par Dieu lui-même. Mais il est indéniable que la croyance en le Créateur nous oblige de certaines façons, ne serait-ce que par le devoir de lui rendre témoignage. Mais à bien y regarder, le christianisme tel que prêché par Jésus n'a que deux commandements: aime ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée, et aime ton prochain comme toi-même. Ce n'est pas là un joug pesant, pour paraphraser le Christ. – Matthieu 11:29, 30
Alors, est-ce que la science vient nécessairement en opposition à la foi religieuse? C'est ce que voudraient nous faire croire nombres d'ouvrages sur le sujet. Même si le taux de croyants est moins élevé au sein des scientifiques que dans le reste de la population, il ne faudrait pas penser que tous sont
athées8.
On peut essayer de prouver la non-existence de Dieu en donnant une explication rationnelle de l'origine de l'univers sans intervention de quiconque. Si on y arrivait, cela ne démontrerait pas nécessairement que Dieu n'existe pas, mais en tous cas pourrait porter un coup sérieux à ses défenseurs. Or, malgré des décennies, voire plus, d'études sur le sujet, on en est toujours qu'au stade des hypothèses, qui parfois se contredisent et ne trouve pas consensus au sein de la communauté scientifique. Le Big Bang, par exemple, encontre encore aujourd'hui des oppositions (bien que faibles, il faut le reconnaître). Il est néanmoins intéressant de savoir que l'un des promoteurs initiaux de cette théorie fut un chanoine catholique belge, Georges Lemaître. Il ne semblait pas y avoir pour lui de conflits entre les deux partis, le parti religieux et le parti scientifique. Surtout, le Big Bang n'explique pas l'origine de l'univers, mais seulement l'état ou il aurait été à un moment donné. Rien ne nous est dit de ce qu'il y avait avant, quelle est l'origine de cet univers. Il faut admettre soit qu'il ait toujours existé, soit que le temps n'existait pas, qu'il fut initialisé par cette explosion originelle. Il semble que ce soit cette dernière explication qui remporte le plus de suffrages à l'heure
actuelle9.
Si Dieu est à l'origine de tout, alors qui a créé Dieu?
Dans un cas ou dans l'autre, que l'univers soit le résultat d'une explosion initiale, qu'il vienne d'un autre univers précédent, ou bien qu'il ait été créé par un être intelligent, il faudra toujours admettre que quelque chose existait depuis toujours. Chacune des assertions ne nous fait que reculer d'un cran en arrière. Est-il plus scientifique, ou raisonnable, de croire que depuis des éternités existait de la matière, ou quelqu'autre substance, qui un beau jour a donné naissance à notre univers, par on ne sait quel force résultant du plus complet hasard, plutôt que d'admettre un concepteur vivant d'éternité en éternité ayant à dessein fait tout ce qui nous entoure? Dans l'un ou l'autre des cas, c'est une question de foi, si l'on veut donner à ce mot le sens qui n'est pas le
sien10. – Psaume 90:2
Nous pouvons lire dans quelque ouvrage de vulgarisation scientifique qu'avec le "Big Bang" le temps est venu à l'existence. Et donc, cela résoudrait le problème de ce qu'il y avait avant. Nous voulons bien l'admettre: avant le commencement, le temps n'existait pas; il est d'ailleurs en ce cas faux de dire "avant le commencement", puisque si justement il s'agit du commencement du temps, il n'y a donc pas eu d'avant. C'est exactement ce que nous dit le premier livre de la Bible, dans son premier chapitre et son premier verset:
au commencement Dieu créa…
Oui, la Bible débute par une assertion scientifique: il y a eu un commencement, un début du temps. Dieu a commencé par créer le temps comme l'une des dimensions dans lesquelles nous vivons. Cela contredit-il ce que nous disent les chercheurs? Il semble que non, puisqu'ils affirment qu'avec le début de l'univers est venu à l'existence le temps.
Si donc nos connaissances sur l'origine de l'univers ne nous permettent pas d'infirmer ou de confirmer l'existence d'un créateur, aurons-nous plus de chances avec les autres domaines de la science?
La théorie de l'évolution pourrait sembler avoir sonné le glas pour les croyants. Or, comme nous l'avons vu précédemment, le père même de la théorie, Charles Darwin, croyait en un dieu. D'ailleurs, certaines confessions religieuses acceptent l'idée d'un monde ayant évolué sous la houlette d'un concepteur
initial11.
Même si on en venait à prouver l'origine de la vie selon les théories évolutionnistes, cela ne remettrait pas en question son existence.
Aujourd'hui encore, à environ cent-soixante ans de la sortie du livre de Darwin,
"de l'origine des espèces",
on parle encore de théorie quand on se réfère à l'évolution. Pourquoi? Parce qu'il n'y a pas d'explication figée de cette doctrine. Selon ses défenseurs, il s'agit de l'interprétation la plus cohérente trouvée, pourtant la preuve définitive est encore à venir.
Qu'entend-on par évolution? Il s'agit de la transformation d'espèces vivantes au cours des générations. C'est-à-dire, le fait qu'une forme de vie se modifie pour s'adapter à son cadre de vie. Chacun a peut-être encore en mémoire les tableaux affichés au murs des classes de sciences représentant un gros poisson sortant de l'eau, qui subit diverses transformations jusqu'à arriver à l'homme. Et de nous expliquer que, un beau jour, ce poisson a décidé de sortir de son milieu aquatique pour aller sur terre; c'est alors que lui sont poussé des pattes. Plus tard, il décida de voler, de bondir dans les arbres, de marcher sur deux jambes, etc. On ne sait pas pourquoi il a voulu sortir de l'eau. On nous explique qu'il s'agit de l'adaptation à son milieu, ou au changement d'y-celui. Mais quid des autres poissons qui sont restés dans l'eau? Pourquoi ne se sont-ils pas adapté, eux-aussi? Si vraiment il s'agissait d'un moyen de survie, pourquoi voit-on encore des poissons dans la
mer?12
En admettant que l'homme soit l'espèce la plus aboutie, pourquoi en ce cas y a-t'il encore d'autres espèces qui peuplent la terre? Pourquoi tous les individus d'une espèces ne se sont pas transformé? L'homme est certainement l'espèce en mesure de s'adapter a toutes les conditions terrestres. Mais il reste toujours un humain, qu'il soit un Inuit vivant dans les conditions extrêmes du nord, ou un berbère affrontant chaque jour la chaleur caniculaire du désert. Chacun s'est adapté à son milieu, voilà tout.
Prenons la cas de la phalène des bouleaux (biston betularia). Ce papillon a une coloration qui part du gris pour aller vers le noir. Pour preuve de l'évolution, on nous cite l'exemple suivant:
en Angleterre, on rencontrait avant 1850 surtout des phalènes grises mais les choses changèrent dans les années qui suivirent; la phalène noir devint prépondérante. Dans le même temps, on constata que l'écorce des bouleaux se noircissait du fait de la suie qui s'y déposait dû aux fumée des usines alentours. Dans les années soixante, la phalène grise repris de la vigueur, alors qu'à l'époque campagne était menée pour améliorer la qualité de l'air. On semblait donc tenir la preuve de la transformation et de l'adaptation d'une espèce à son milieu. Pourtant, l'explication est simple, et de plus il s'agit de celle fournie par les évolutionnistes eux-mêmes: quand l'écorce est claire, les phalènes claires se confondent avec la couleur de l'arbre et donc les prédateurs se nourrissent principalement des individus foncés. Quand l'écorce est noire, la population claire est plus visible et donc plus susceptible de tomber aux mains, ou plutôt dans le bec des oiseaux qui s'en nourrissent. Dans un cas ou dans l'autre, une couleur se développe puisque moins sujette à pression tandis que l'autre périclite. Mais est-ce que ces phalènes ne sont plus des phalènes? Se sont-elles transformé en une autre espèce pour échapper à leurs prédateurs?
Non, papillons elles étaient, papillons elles sont demeurés.
Il y a certes eu sélection naturelle mais non évolution en une autre espèce. Que des individus subissent dans une certaine mesure des variations par rapport à leur milieu est une preuve de la sagesse divine. Imaginons que tous les hommes soient taillés pour la vie arctique, nous serions tous entassés dans le Grand-Nord tandis que les zones tropicales seraient vides.
Des années d'expériences de mutations génétiques, en particulier sur la mouche, n'ont aboutis qu'à des échecs. Aucune mutation ne s'est révélé bénéfique, au contraire. Pratiquement tous les individus sont, soit morts, soit handicapés, soit stériles. Réellement, il n'y a pas de mutations profitables. Chacune modifie une structure existante, mais de manière désordonnée. Chaque désorganisation entraîne la mort de
l'individu13.
Les mutations relevés chez les victimes de Nagasaki ou Hiroshima, ainsi que de leur descendants, ou pour être plus proches de nous, chez les victimes de Tchernobyl, n'ont engendré que handicap, malformation et mort. Et en aucun cas la création d'une espèce nouvelle et viable distincte de l'espèce humaine.
L'Arlésienne des paléontologues est évidement le fameux chaînon manquant, celui qui se situe entre le singe et l'homme. Il manque depuis tellement de temps, malgré les annonces régulières, qu'il est douteux qu'il apparaisse un jour. À aujourd'hui, aucune évidence n'a été fournie d'un lien entre un fossile visiblement simiesque et l'homme. On en a pour preuve la polémique autour de la découverte au Tchad par Ahounta Djimdoumalbaye de Toumaï qui, ayant toutes les caractéristiques d'un chimpanzé, est sans aucun doute un… chimpanzé. Malgré cela, ses découvreurs insistent pour voir en lui l'ancêtre de
l'homme14.
Notons que l'on se base sur un crâne, cinq fragments de mâchoire, quelques dents et une diaphyse de fémur gauche ayant vraisemblablement appartenu à neuf individus différents! Avec cela, on reconstitue un squelette, on lui donne un visage (ressemblant d'ailleurs en tout point à celui d'un singe) et on décide qu'il s'agit d'un de nos aïeux.
Mais le but n'est pas de dénigrer le travail des scientifiques. Il n'est pas condamnable d'écarter Dieu du champs des hypothèses quand on recherche l'explication d'un événement naturel. Pendant des millénaires les hommes ont attribué à Dieu des actions qui ont aujourd'hui des explications tout à fait terre à terre. Si nous avions continué à penser ainsi, nous en serions encore à imaginer que la foudre est l'expression de la colère divine, par exemple. Il est normal de se poser des questions, d'être curieux. Dans le cas contraire, Dieu ne nous aurait pas créé avec ce désir d'apprendre et de comprendre.
Qu'on ne se méprenne pas: il n'est pas question de demander aux incroyants de prouver que Dieu n'existe pas. Ainsi, je peux très bien soutenir que la poule qui rit existe. Quand on me demandera des preuves, je n'aurai qu'à affirmer que ce n'est pas à moi de les fournir mais à ceux qui réfutent mon
assertion15.
Serait-ce honnête de ma part? Sûrement pas! C'est donc notre devoir, en tant que croyants, de démontrer l'existence de Dieu. Par contre, ce qui est valable dans un sens se doit de l'être dans l'autre: quand on nous dit que l'homme est le résultat d'une évolution depuis le poisson en passant par toutes les autres formes de vie, là aussi il faut être capable d'en donner les preuves. Sinon, il faut se contenter de dire qu'il s'agit d'une hypothèse ayant la même validité que celle du théisme.
Les évolutionnistes accusent régulièrement les
créationnistes16
de crédulité. Mais que doit-on conclure quand on nous répond qu'aucune personne compétente ne met l'évolution en question, que tous les biologistes réputés admettent qu’elle est un fait établi ou que quiconque est libéré des vieilles illusions et des préjugés n’a pas besoin de preuves supplémentaires? N'est-ce pas le même genre de raisonnements que ceux consistant à dire que nous croyons en Dieu car l'église le dit, tous les grands noms religieux admettent que son existence est un fait établi ou que la croyance est affaire de foi et ne nécessite pas de preuves supplémentaires? Sur un millier d'évolutionnistes, combien ont étudié sérieusement le sujet? Sur un millier de créationnistes, combien ont étudié sérieusement le sujet? Dans l'un ou l'autre des camps, il importe de savoir de quoi l'on parle quand on soutient quelque chose.
Y a-t'il plus de crédulité dans l'assertion que Dieu est à l'origine de tout qu'il y en a dans l'allégation que l'univers est apparu de rien, un beau jour? D'ailleurs, comment peut-il être venu de rien? Si je prends un tableau noir et que je demande à un mathématicien d'y écrire une suite de zéros, de les multiplier, les additionner ou les diviser, à partir de quel moment réussira-t'il à en extraire ne serait-ce qu'une seule unité? Et pourtant, c'est ce que nous demandent d'accepter certains partisans d'un univers venu du néant et qui nous accusent de croire aux contes de
fées17.
D'autres nous qualifierons de doux rêveurs si nous soutenons que Dieu existe depuis toujours alors qu'ils n'auront aucun mal à accepter que l'univers, ou ce qui l'a précédé, n'a pas eu de commencement.
Quelles-sont les évidences au sujet de Dieu?
Le fait est que les athées ne peuvent pas prouver qu'il n'y a pas de Dieu (mais ce n'est pas ce que nous leur demandons), et surtout, ils ne peuvent pas non plus prouver les théories qu'ils avancent. De plus, ces théories ne démontreraient pas obligatoirement l'absence de Dieu, comme nous pouvons le constater en observant que des religieux trouvent que l'on peut très bien concilier ces hypothèses avec un
Créateur18.
Mais peut-on démontrer l'existence de Dieu?
Paul nous dit que
"ses qualités invisibles, oui sa puissance éternelle et sa Divinité, se voient clairement depuis que le monde a été créé, parce qu’elles se remarquent dans les choses qu’il a faites. Ils n’ont donc aucune excuse".
Que nous révèle la nature? Rien d'autre qu'un dessein intelligent, une harmonie parfaite. Renier l'existence de Dieu revient à dire que le hasard, le simple hasard est à l'origine de notre environnement et de nous-mêmes. Que ce hasard remarquable s'est reproduit des millions et des millions de fois. Est-ce raisonnable?
Imaginons que je sois sur une hauteur et que je jette un million de briques et des sacs de ciment au pied de celle-ci au petit bonheur la chance un jour pluvieux. Admettons que deux briques tombent l'une sur l'autre de manière parfaite et que du ciment s'imprègne d'eau de pluie et fasse joint entre les deux. Allons jusqu'à trouver plausible que cette occurence ce répète une seconde fois. Soyons généreux, et allons jusqu'à trois! En résultera-t'il jamais une maison habitable? Même en recommençant l'opération avec une deuxième million de briques, il est douteux qu'en sorte ne serait-ce qu'une niche pour un chien. En attendant, deux millions de briques auront été réduites à néant en bas. S'il se trouvait quoi que ce soit dessous, il n'en resterai plus rien maintenant, écrasé sous le tas. Je pourrais lancer autant de millions de briques que je voudrai sans que jamais rien de bon n'en sorte. Et serait-ce le cas, j'aurais réussi à prouver qu'il a fallut quelqu'un pour lancer les briques, car elle ne se seront pas jetées toutes seules!
De toute évidence, le hasard n'a jamais su produire quelque chose de bon de manière pérenne. Pour reprendre l'exemple ci-dessus, si jamais j'arrivais à monter un embryon de mur en lançant des briques et du ciment, il serait immédiatement détruit par les briques suivantes. Comment peut-on sérieusement affirmer qu'une casualité d'événements étalés sur des milliards d'années puisse engendrer un univers qui fonctionne et une terre en mesure d'abriter des millions d'espèces? Pour un événement heureux, combien de milliards d'autres catastrophiques?
C'est donc l'ordre dans ce qui nous entoure qui démontre l'existence d'un Créateur. Il n'est même pas crédible que cet auteur se soit contenté d'initier le processus, laissant le hasard prendre en main la suite des événements. Quel industriel, voulant fabriquer un produit, s'en remettrait à la chance? Notre environnement et la manière dont nous, les hommes, sommes faits dénotent sagesse, harmonie et amour. Alors que les évolutionnistes, à partir d'une conclusion, recherchent les faits pouvant démontrer celle-ci, les croyants prennent les faits et en tirent la seule conclusion qui s'impose:
il y a un Dieu bienveillant qui à créé notre espace.
Un Dieu qui nous aime et le prouve chaque jour, alors que la majorité des humains ne veut pas en tenir compte dans la quotidienneté. On s'intéresse à lui quand le malheur survient, mais on l'oublie quand tout va bien. Et pourtant,
pas un seul des cheveux de notre tête qui ne soit compté;
pas un oiseau qui ne tombe sans qu'il s'en aperçoive.
– Matthieu 10:29, 30; Psaume 52:1; Tite 3:4-7
Quelqu'un rétorquera que les guerres, les maladies, les famines, la pollution, etc, font mentir l'affirmation que l'amour régisse notre monde. On ne peut répondre à cette objection en deux mots, mais la Bible donne des explications satisfaisantes que nous aurons mode d'aborder ultérieurement. Il suffit de prendre le temps de la lire, de l'étudier sérieusement, tout en demandant à Dieu de nous donner son esprit. Si nous sommes sincères, tout deviendra clair. – Romains 5:5; Psaume 52:8
Évidemment, par cet essai je ne prétends pas avoir convaincu un seul athée. Cette croyance est trop profondément ancrée pour que cela puisse se faire à la simple lecture de quelques pages. Je n'ai pas non plus voulu faire une thèse scientifique, et il se peut que quelques erreurs se soient glissées dans ce texte (je remercie ceux qui voudront me les signaler). J'espère seulement que la logique des propos renforce la foi du lecteur, lui donnant quelques clefs pour la défense de ses croyances.
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