BaruQ
Nourriture pour les Témoins de Jéhovah réfléchis
“‘Mais toi, tu ne cesses de chercher pour toi de grandes choses. Ne continue pas à chercher. Car voici que je fais venir un malheur sur toute chair’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘et vraiment je te donnerai ton âme pour butin dans tous les lieux où tu iras.’”
Avertissement: ce site ne prétend pas détenir la vérité. Le lecteur devrait être capable de faire preuve de discernement, examinant soigneusement les Écritures pour voir si ces choses sont ainsi. (Actes 17:11)
Perimeno
Le point de vue de Dieu à propos de l’offrande de soi (consécration)
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Quelle est le point de vue de Dieu sur l’offrande de soi, ou consécration? Le fait est que Jéhovah Dieu n'a rien dit sur le sujet! Sa Parole, la Bible, n'enseigne pas la nécessité de nous consacrer à lui pour gagner le salut. Puisque Dieu est silencieux sur le sujet, les hommes se sont sentis libres de définir ce qu'ils veulent que consécration signifie. Pour cette raison, je trouve nécessaire de citer largement les publications de la Société, puis de les comparer à ce que les Écritures disent réellement. La mise en forme grasse ou italique dans les nombreuses citations est mon fait, pour mettre en évidence ou souligner le point particulier en cours.

La Tour de Garde du 15 Mars 1998 p. 19, § 4, dit:
Pour éviter les malentendus, les Témoins de Jéhovah s’efforcent de veiller au choix des mots quand ils s’expriment. Au lieu de dire “ la Société enseigne que ”, nombre de Témoins préfèrent employer des expressions comme “ la Bible dit que ” ou “ je comprends que la Bible enseigne que ”. De cette façon, ils mettent en relief la décision personnelle de chaque Témoin d’accepter les enseignements bibliques, mais ils évitent aussi de donner la mauvaise impression que les Témoins seraient de quelque manière inféodés aux directives sans appel d’une secte religieuse.
En harmonie avec cette directive, en disant à votre interlocuteur "la Bible dit”, a quelles écritures feriez-vous référence lors de l'examen de la question de notre consécration (dévouement) à Dieu? Pouvez-vous citer des textes spécifiques de la Bible pour savoir pourquoi nous sommes baptisés, ou vous devez dire, "la Société enseigne”? Notre enseignement sur l’offrande do soi, bien qu’apparemment noble, doit être la doctrine la plus répréhensible que nous ayons, du point de vue de Jéhovah. Par cela, nous diminuons l'amour que Dieu a pour nous, nous minimisons la valeur du sacrifice de rançon du Christ et nous enseignons que nous devons gagner notre salut en “vivant en accord avec l’offrande de notre personne”. C'est aussi le moyen par lequel nous nous jugeons et nous mesurons la spiritualité de chacun. Et de plus, on brise des mariages sous prétexte que notre consécration à Dieu passe avant notre vœu de mariage.
La nation d'Israël était-elle vouée à Dieu?
Dieu demande-t-il à son peuple de se vouer à lui? Est-ce que votre relation avec Dieu et votre salut dépendent de votre dévouement envers lui? Qu’est-ce qui est plus important, votre vœu de consécration à Dieu ou votre mariage? Notre baptême est-il une consécration? Comment répondriez-vous à ces questions sans aller “au-delà de ce qui est écrit”, comme nous en sommes exhortés. (1 Corinthiens 4:6) Nous avons construit une doctrine complète autour de l’enseignement de la consécration. Elle a été tellement enracinée en nous que nous en sommes venus à l’accepter naturellement. Et, après tout, qu’est-ce qui peut être mauvais dans quelque chose qui est si évidemment noble et juste? Examinons cette question très importante et comparons ce qu’on nous a enseigné sur le sujet de la consécration avec ce que Jéhovah nous dit dans parole écrite. Après tout, c’est la vision de Jéhovah sur ces questions qui comptent vraiment. Commençons par examiner l’affirmation selon laquelle la nation d’Israël était un peuple voué à Jéhovah. Concernant cela, une Tour de Garde de 1998 dit:
Voués au “ Dieu d’Israël ”
En 1513 avant notre ère, Dieu a délivré les Israélites de la servitude égyptienne. Peu après, il les a mis à part pour être son peuple particulier, les introduisant dans des relations d’alliance avec lui. À ce propos, il leur a dit: “Maintenant, si vous obéissez strictement à ma voix et si vous gardez vraiment mon alliance, alors, à coup sûr, vous deviendrez mon bien particulier parmi tous les autres peuples, car toute la terre m’appartient.” (Exode 19:5; Psaume 135:4). Ayant fait des Israélites son bien particulier, Jéhovah pouvait à bon droit être appelé “ le Dieu d’Israël ”. – Josué 24:23. En faisant des Israélites un peuple qui lui était voué, Jéhovah n’agissait pas avec partialité, car, avec bienveillance, il se souciait également des non-Israélites … (Lévitique 19:33, 34). Des siècles plus tard, l’apôtre Pierre a bien compris la pensée de Dieu à cet égard, et il a reconnu: “Vraiment, je me rends compte que Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice est agréé de lui.” – Actes 10:34, 35. On notera également que les Israélites étaient le peuple voué à Dieu moyennant certaines obligations. Ce n’était qu’à la condition d’obéir strictement à la voix de Dieu et de garder son alliance qu’ils seraient son “bien particulier”. Ils n’ont malheureusement pas respecté ces exigences. Après avoir rejeté le Messie envoyé par Dieu au Ier siècle de notre ère, ils ont perdu leur position privilégiée. Jéhovah n’était plus désormais “le Dieu d’Israël”. Et les Israélites de naissance n’étaient plus le peuple voué à Dieu. – Voir Matthieu 23:23. – w 15/3/1998, p. 12, § 2-4, Offrande de soi et liberté de choix
Notez ci-dessus comment les termes “voué” et “alliance” sont utilisés dans le même contexte. Mais ces deux mots ne signifient pas la même chose. Ils ne sont pas interchangeables. Jéhovah ne s’est jamais référé à son peuple comme étant voué à lui. Il ne les a jamais accusés de rompre leur consécration ou de ne pas vivre en accord avec celle-ci et ce, pas même dansun sens figuré. Ils ont cependant rompu leur alliance avec lui. Vous remarquerez que la Tour de Garde ne rapporte aucun verset mentionnant la consécration. Notez également un certain nombre de choses qui contredisent notre compréhension de ce qu’est la consécration. Nous lisons: “En faisant des Israélites un peuple qui lui était voué, Jéhovah n’agissait pas avec partialité”. Est-ce que Jéhovah a fait des Israélites son peuple consacré, ou se sont-ils voués à Dieu volontairement? Selon notre compréhension, Dieu nous consacre-t-il ou est-ce que nous le faisons nous-mêmes? L’article dit également: “On notera également que les Israélites étaient le peuple voué à Dieu moyennant certaines obligations”. La consécration est-elle sous condition? Ou bien est-ce l’alliance qui était soumise à condition? Ensuite, nous lisons:
À la différence de l’Israël selon la chair de l’Antiquité, l’Israël de Dieu a jusqu’à ce jour obéi strictement aux exigences attachées à sa condition de nation vouée à Dieu. Cela n’a rien de surprenant, car c’est volontairement que ses membres ont choisi d’obéir. Alors que les membres de l’Israël selon la chair étaient voués à Dieu du fait de leur naissance, ceux de l’Israël de Dieu se sont voués à Dieu par décision personnelle. Le système chrétien présente donc un contraste avec l’alliance de la Loi juive, sous laquelle les individus étaient voués d’office, sans avoir la liberté de choix. Le prophète Jérémie a annoncé un changement dans la manière d’être voué à Dieu en écrivant: “‘Voyez: des jours viennent’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘et vraiment je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle; non pas une alliance comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs ancêtres, au jour où j’ai saisi leur main pour les faire sortir du pays d’Égypte,“ mon alliance qu’eux ont rompue, et pourtant moi j’étais leur propriétaire-époux”, c’est là ce que déclare Jéhovah.’ ‘Car voici l’alliance que je conclurai avec la maison d’Israël après ces jours-là’, c’est là ce que déclare Jéhovah. ‘Oui, je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et dans leur cœur je l’écrirai. Oui, je deviendrai leur Dieu, et eux deviendront mon peuple.’” – Jérémie 31:31-33. Dieu a créé les humains avec une propension à chérir la liberté. Il leur a accordé la faculté du libre arbitre. Nos premiers parents ont fait usage de leur liberté de choix. Toutefois, ne faisant preuve ni de sagesse ni d’amour, ils ont fait un choix qui a été néfaste autant à leur personne qu’à leurs descendants. Cela démontre cependant que Jéhovah ne force jamais ses créatures intelligentes à adopter un comportement contraire à leurs mobiles ou à leurs désirs profonds. Et parce que “Dieu aime celui qui donne avec joie”, il ne peut agréer l’offrande de notre personne que si elle est faite par amour, de manière volontaire et avec joie, en vertu de la liberté de choix (2 Corinthiens 9:7). Toute offrande faite dans d’autres conditions est inacceptable pour lui.– w 15/3/1998, p. 13, Offrande de soi et liberté de choix
Encore une fois, notez comment les expressions offrande de soi et alliance sont utilisées de façon interchangeable. Est-ce qu’elles signifient la même chose? L’Israël naturel n’a-t-il pas répondu aux exigences strictes de son offrande de soi ou consécration? Est-ce que Jéhovah a promis par son prophète Jérémie de conclure avec la maison d’Israël et la maison de Juda une nouvelle consécration? De plus, veuillez considérer ceci: puisque la Watchtower affirme que Jéhovah a fait de la nation d’Israël son peuple voué, et que des générations successives sont nées dans cette relation de consécration sans aucun “choix” en la matière, celui-ci leur ayant “imposé”, et si l’offrande de notre personne, si elle n’est pas faite par amour, de manière volontaire et avec joie, en vertu de la liberté de choix, est “inacceptable”, alors comment ont-elles été vouées à lui? Pourquoi toutes ces déclarations contradictoires? Parce qu’il n’y a pas une seule Écriture qui nous dit que le peuple de Dieu étaient “voués” à lui, mais plutôt qu’il était en relation d’alliance avec lui. Mais qu’en est-il aujourd’hui? Comment cette idée “fortement enracinée” nous affecte-t-elle, et plus important encore, quel est l’avis de Dieu?
La consécration est-elle nécessaire pour que nos prières soient entendues?
On nous a enseigné que, pour que nous puissions entrer en relation avec Dieu et que nos prières soient entendues favorablement, nous devons nous vouer à lui. Voici quelques exemples de ce qu’a dit la Tour de Garde à ce propos:
Corneille, un non-Juif pieux qui vécut au Ier siècle, remplissait ces conditions. Il croyait en Dieu et le cherchait réellement. Que fit-il après avoir acquis la connaissance exacte? Il se voua de tout cœur à Jéhovah Dieu et se fit baptiser en symbole de ce vœu. Puis il entretint selon toute apparence des relations étroites avec Dieu, ce qui eut certainement un excellent effet sur ses prières. – Actes 10:1-44. Avant que Corneille ne fût baptisé, ses prières ne faisaient que ‘monter devant Dieu en souvenir’. (Actes 10:4.) Mais en se vouant à Dieu en vertu de sa foi dans le sacrifice rédempteur de Jésus et en se faisant baptiser, Corneille s’offrit inconditionnellement à Jéhovah. Une intimité merveilleuse s’établit alors entre cet homme pieux et Dieu – des relations qui lui valurent le privilège de prier Dieu en toute liberté (Jacques 4:8). Il pouvait désormais s’approcher de son Père céleste par l’entremise de Jésus Christ avec l’espoir d’être entendu. C’est aussi le cas de tous ceux qui se vouent à Dieu par l’entremise du Christ et qui se font baptiser. Ils ont eux aussi le privilège de prier Dieu en toute liberté. Vous désirez sûrement que vos prières soient exaucées. Par conséquent, si vous ne vous êtes pas encore voué à Jéhovah pour le servir et l’adorer, il serait on ne peut plus sage de votre part de le chercher réellement. Faites comme Corneille, et Dieu ne manquera pas d’exaucer vos prières. – w90 15/01, 6 Quelles prières sont exaucées? Des personnes qui, à un certain moment, progressaient vers l’offrande de soi semblent se relâcher par la suite. Si elles n’aiment pas assez Dieu pour se vouer à lui sans réserve, elles devraient se demander si le merveilleux privilège de le prier leur est toujours accordé. Ce ne semble pas être le cas, puisque ceux qui s’approchent de Dieu doivent le rechercher sincèrement, ainsi que la justice et l’humilité (Sophonie 2:3). Quiconque craint vraiment Jéhovah croit en lui, se voue à lui et symbolise ce vœu en se faisant baptiser (Actes 8:13; 18:8). Seuls les croyants baptisés ont le privilège illimité de s’approcher du Roi éternel dans la prière. – w90 15/05, 12, Craignez Jéhovah, Celui qui entend la prière
Est-ce que la Bible enseigne vraiment que, à moins qu’une personne ne se voue sans réserve à Dieu, ses prières ne sont pas entendues? Nous savons que la Watchtower reconnaît qu’une personne doit s’approcher de Dieu au nom de Jésus; mais nous disent-ils vraiment que l’accent est mis sur la consécration? (Jean 14:13-14) Paul dit: “selon le dessein éternel qu’il a formé au sujet du Christ, Jésus notre Seigneur, grâce à qui nous avons franchise et accès avec confiance par le moyen de notre foi en lui”. – Éphésiens 3:11-12 L’apôtre Paul explique que c’est à cause de notre foi en Jésus que Dieu entend nos prières, non pas parce que nous nous sommes voués à lui “sans réserve”. Comment Jéhovah voit-il quiconque restreindrait notre “franchise et accès avec confiance [en lui] par le moyen de notre foi en [Jésus]”, en faisant des rajouts à sa Parole, chose contre laquelle il nous a clairement mis en garde? – voir Proverbes 30:5-6; Deutéronome 4:2 Autre point: avant qu’il ait été baptisé, les prières de Corneille ne faisaient-elles que “monter devant Dieu en souvenir”? Corneille s’est-il voué à Dieu et ensuite a symbolisé cette consécration par le baptême? Est-ce ce que dit votre Bible? Voici le raisonnement derrière cette affirmation:
En l’an 36, quand la période spéciale à l’égard des Juifs expira, Jéhovah Dieu tourna son attention vers les Gentils, les non-Israélites incirconcis, pour “en tirer un peuple pour son nom”. (Actes 15:14-18.) Faisant usage d’une autre clé, Pierre se rendit chez le centurion romain Corneille, un homme qui était dans de bonnes dispositions envers le peuple juif. Manifestement, ces non-Juifs acceptèrent le témoignage au sujet de Jéhovah Dieu et de son Messie glorifié, car l’esprit saint tomba sur eux, et ils se mirent à parler en langues. Avec miséricorde, Dieu commençait à ‘accorder aussi aux gens des nations la repentance en vue de la vie’, grâce à Jésus Christ, “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Actes 11:18; Jean 1:29.) Jéhovah les avait acceptés, eux aussi, dans sa nation spirituelle parce qu’ils s’étaient voués à lui dans leur cœur. L’esprit saint ayant confirmé cette admission, aucun des chrétiens juifs qui accompagnaient Pierre ne put s’opposer à l’ordre de baptiser Corneille et les siens au nom de Jésus Christ. Ainsi commença “la conversion des gens des nations”. (Actes 10:1-48; 15:3.) Depuis lors, tous les humains, Juifs ou non-Juifs, qui ont eu le désir de servir Dieu ont d’abord dû se vouer à lui dans leur cœur. Lors de leur baptême, ces personnes se présentent pour faire la volonté de Dieu à leur égard, comme fit Jésus. – w82 15/02 p.12, § 17, À qui faut-il se vouer, et pourquoi?
Est-ce que l’Esprit Saint a confirmé que Corneille avait fait une “offrande de soi” et que Jéhovah l’avait accepté ‘dans sa nation spirituelle parce qu’il s’était voué à lui dans son cœur’, et que nous devons nous vouer à Dieu depuis l’époque de Corneille? Est-ce qu’il s’agissait d’un exemple qu’il nous donnait afin qu’il fut suivi par les futurs chrétiens gentils? Existe-t’il un verset en support de cette allégation? Notez comment notre façon de penser est manipulée par l’évidence qui est présentée en premier et qui a le soutien des Écritures. Oui, Pierre a été envoyé à la maisonnée de Corneille; et oui, l’esprit saint est tombé sur eux; et oui encore une fois, ils ont été baptisés. Mais où y a-t-il une mention d’une consécration (vœu, offrande de soi) que l’esprit saint aurait prétendument confirmée? (En outre, les gens des nations ont-ils été acceptés dans la nation spirituelle de Dieu ‘parce qu’ils s’étaient voués à lui dans leur cœur’, ou était-ce sur la base du sacrifice du Christ, dont les avantages étaient maintenant étendus aux Gentils?) Le raisonnement est que si nous acceptons la première partie comme étant correcte, nos esprits accepteront naturellement la prétention dénouée de fondement que la consécration est nécessaire. N’est-ce pas ce dont nous accusons d’autres religions et politiciens de faire en manipulant leurs auditeurs? Maintenant qu’ils vous ont convaincu que l’esprit saint a confirmé l’offrande de soi de Corneille, faite dans son cœur, il est à présent très facile de vous convaincre que vous devez vous consacrer pour faire entendre vos prières et gagner votre salut. Le salut dépend de notre consécration? C’est ce que nous allons considérer maintenant.
L’offrande de soit est-elle nécessaire pour le salut?
Étudier la Bible, mettre en pratique ce que l’on apprend, se vouer à Dieu et se faire baptiser sont autant de pas vers le salut. – w97 15/08, p. 7 Le salut: que signifie-t-il vraiment?
Il y a des sujets bibliques qui évoquent de fortes émotions chez leurs croyants. La chrétienté a sa Trinité. Questionner la Trinité, c’est remettre en question l’identité même de Dieu en personne et nier Jésus. Pour eux, accepter la Trinité est nécessaire au salut. Est-ce enseigné dans les Écritures? Nous soutenons que ce n’est pas le cas; que ni la mot ni l’idée ne se trouvent dans la Bible, et que ceux qui l’enseignent tournent les Écritures. Mais nous avons notre propre “Trinité”. L’apôtre Paul demande: “toi, cependant, l’[homme] qui enseigne quelqu’un d’autre, tu ne t’enseignes pas toi-même?” (Romains 2:21) Si nous critiquons l’enseignement de la Trinité en raison de son manque de soutien scripturaire clair, alors pourquoi sommes-nous aussi zélés à propos de notre propre enseignement sur l’offrande de soi, quand nous avons encore moins de passages bibliques qui en parlent? Regardez la citation suivante de la Tour de Garde à propos du but de notre baptême:
Dans quel but?
Pourquoi Jésus a-t-il demandé à ses disciples de se faire baptiser? Il s’agit en fait d’un symbole approprié de l’offrande totale de leur personne à Dieu …  Ceux qui étaient baptisés montraient par leur immersion dans l’eau qu’ils étaient morts quant à leur vie passée, axée sur eux-mêmes. Le fait de sortir de l’eau symbolisait qu’ils allaient maintenant vivre pour faire la volonté de Dieu et la mettre à la première place dans leur vie, comme Jésus l’avait fait (Matthieu 16:24).
Que ferez-vous?
La personne qui a vraiment cet amour et veut entretenir des relations privilégiées avec Jéhovah Dieu ne devrait pas se retenir de lui vouer sa vie sans réserve. Celui qui se fait baptiser montre simplement qu’il s’est voué à Jéhovah. C’est une étape nécessaire au salut. – w93 01/04, Pp 5-7 Devriez-vous être baptisé?
Combien de versets trouverez-vous pour étayer la déclaration ci-dessus de la Tour de Garde de 1993? Quelles sont les Écritures que vous utilisez lorsque vous voulez enseigner à vos élèves lors de vos études bibliques pourquoi ils doivent être baptisés? Actes 2:37, 38 dit simplement: “Or, quand ils entendirent cela, ils furent touchés en plein cœur, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: ‘Hommes, frères, que nous faut-il faire?’ Pierre leur [dit]: ‘Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don gratuit de l’esprit saint.’”. Par notre “offrande de soi et son symbole par le baptême”, n’enseignons-nous pas qu’il faut GAGNER le salut? C’est ce que disent les articles de la Tour de Garde suivants:
L’offrande de notre personne à Dieu et notre obligation envers lui
Certains chrétiens ont besoin de prier sérieusement, car ils n’assument plus actuellement les obligations ministérielles qu’ils ont endossées lorsqu’ils se sont voués à Dieu. – w99 15/11, p. 19, Vous acquittez-vous de toute votre obligation envers Dieu? Par conséquent, même si cela fait de longues années que nous attendons avec impatience la fin de ce monde méchant, injuste et violent, il nous faut vivre avec zèle en accord avec notre vœu à Dieu, dans la mesure de nos possibilités. – w98 15/06, p. 21, L’organisation de Jéhovah soutient votre ministère Veillons donc à nous acquitter de notre engagement envers Jéhovah et à ne pas ‘reculer pour la destruction’. – Hébreux 10:39 – w98 15/07, p. 19, Êtes-vous entré dans le repos de Dieu?
Les articles n'offrent aucune Écriture qui mentionne la nécessité d’une consécration. Et vous n’en trouverez pas non plus. Comme la chrétienté avec sa Trinité, nous citons une Écriture, puis nous l'étirons un peu ici et là pour que cela corresponde exactement à ce que nous voulons dire. Et nous attendons pleinement que les serviteurs fidèles de Jéhovah acceptent cela. Mais, comme nous disons aux autres, si cela ne se trouve pas dans la Bible, ce n'est pas de Dieu. Et à un moment ou à un autre, cet enseignement entrera en conflit avec la Parole de Dieu.
Sommes-nous déclarés justes en raison de notre consécration?
En enseignant que nous gagnons le salut en raison de notre consécration contredit ce que la Bible enseigne.
Éphésiens 2:4-7: ”Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, nous a rendus à la vie ensemble avec le Christ, alors même que nous étions morts dans les fautes – c’est par faveur imméritée que vous avez été sauvés – , et il nous a relevés ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en union avec Christ Jésus, pour que dans les systèmes de choses à venir soit montrée l’extraordinaire richesse de sa faveur imméritée dans sa bienveillance envers nous en union avec Christ Jésus.” Hébreux 2:9: ”mais nous voyons Jésus, qui a été abaissé quelque peu au-dessous des anges, couronné de gloire et d’honneur pour avoir souffert la mort, afin que par la faveur imméritée de Dieu il goûte la mort pour tout [homme].” Galates 2:21: ”Je ne pousse pas de côté la faveur imméritée de Dieu; car si la justice vient par le moyen de [la] loi, Christ, en fait, est mort pour rien.” Galates 5:4-5: ”Vous êtes séparés de Christ, vous qui cherchez à être déclarés justes par le moyen de [la] loi; vous êtes déchus de sa faveur imméritée. Pour nous, c’est par [l’]esprit que nous attendons avec impatience la justice espérée par suite de la foi.” Romains 4:2-5: ”Si, par exemple, Abraham avait été déclaré juste par suite des œuvres, il aurait lieu de se glorifier; mais non auprès de Dieu. Que dit en effet [la parole de] l’Écriture? “Abraham exerça la foi en Jéhovah, et cela lui fut compté comme justice.” Or, à l’homme qui travaille, le salaire est compté, non comme une faveur imméritée, mais comme une dette. Par contre, à l’homme qui ne travaille pas, mais a foi en celui qui déclare juste l’impie, sa foi est comptée comme justice.”
Ne sommes-nous pas "séparés du Christ … déchus de sa faveur imméritée ", en insistant sur le fait que nous ne pouvons recevoir la vie éternelle que par des œuvres en vivant en accord avec notre consécration? Ne dépossédons-nous pas aussi Jéhovah en insistant sur notre consécration plutôt que sur sa bonté imméritée? Jéhovah nous doit-il quelque chose? Devons-nous gagner la vie éternelle? Comme Paul l'explique clairement, si nous devions être "déclarés juste par suite des œuvres ", alors nous aurions des raisons de nous vanter, parce que nous l’aurions gagné en payement d'une dette et non pas en raison de la bonté imméritée de Dieu. En enseignant que nous devons "respecter nos obligations ministérielles" que nous avons endossées lorsque nous nous sommes voués à Dieu, nous avons placé une lourde charge sur tous ceux qui veulent plaire à Dieu. Et, bien sûr, ceux qui occupent des postes de responsabilité sont libres de définir, au moyen de leurs nombreuses publications, ce que notre dévouement comporte. (Matthieu 11:30; 23: 4) Notez comment ils se vantent de faire ceci:
Chaque année, les imprimeries de la Société Watch Tower et d’associations similaires fournissent aux Témoins de Jéhovah des millions de bibles, de livres, de brochures et de revues dont ils se servent pour prêcher dans le monde entier. Ces entités juridiques sont donc de précieux instruments pour aider les serviteurs de Dieu voués à être fidèles à leur engagement. – w98 15/03, p. 18, Fidèles à l’offrande de soi dans la liberté Si ces derniers s’accordent pour dire que le proclamateur non baptisé possède une compréhension raisonnable des enseignements bibliques et qu’il remplit les autres conditions requises, ils lui indiqueront qu’il peut se faire baptiser. À partir du moment où elle est vouée et baptisée, cette personne reçoit “ la marque ” pour le salut. – Ézékiel 9:4-6 – w96 15/01, p. 17, § 9, Les brebis de Jéhovah ont besoin qu’on prenne tendrement soin d’elles
Fait intéressant, le Texte du Jour du jeudi 14 janvier 2010, en contraste avec les citations ci-dessus, affirmait: “Les humains pécheurs ne peuvent gagner la vie éternelle par leurs efforts imparfaits visant à faire ce qui est droit (Is. 64:6). Pour obtenir la vie éternelle, il est indispensable d’être convaincu que Dieu a prévu le salut des humains par Jésus Christ. Faisons tout ce que nous pouvons pour montrer notre appréciation pour cette bonté imméritée de Dieu! – w08 15/6 2:2, 3” Pourquoi la contradiction? Si nous ne pouvons “gagner la vie éternelle par [nos] efforts imparfaits visant à faire ce qui est droit”, et que notre salut est dû à la “bonté imméritée de Dieu”, alors pourquoi insiste-t’on sur le fait de vivre en accord avec notre offrande de soi? Peut-être n’avons-nous pas les idées confuses en ce qui concernent l’identité de Jésus et de Dieu, mais quand il s’agit de la rançon et du salut, nous sommes confus, et pour la même raison que la chrétienté l’est à propos de la Trinité; nous avons brisé “la règle” exigeant de ne pas aller au-delà de ce qui est écrit. (1 Corinthiens 4:6; Deutéronome 12:32) Alors que la Trinité de la chrétienté détourne l’honneur de Jéhovah et l’accorde à son Fils, notre “consécration” détourne l’honneur de Jéhovah ET de son Fils et nous la confère. Proverbes 30: 5,6 dit aussi: “Toute parole de Dieu est affinée … N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur”.
Enseigner que nous gagnons le salut en raison de notre “consécration à Dieu" équivaut à nier la rançon. (Galates 2:21)
Le temps où Jéhovah clarifiera tout faux enseignement parmi son peuple à propos de notre salut approche rapidement, car “les vrais adorateurs adoreront le Père avec [l’]esprit et [la] vérité; le Père, en effet, cherche des hommes de ce genre pour l’adorer". (Jean 4:23, 24) Non, nous ne pouvons pas gagner le salut en raison des œuvres au moyen de notre dévouement sans réserve. Mais plutôt, nous gagnerons la vie éternelle en exerçant la foi dans la provision pour la rançon, le sang versé par Jésus. Cela comprend tous ceux qui reviendront dans la résurrection. Mais la Watchtower insiste sur le fait qu'ils doivent, eux aussi, gagner leur futur salut au moyen de leur consécration:
Tous ces ressuscités devront faire quelque chose pour que leur résurrection se révèle une résurrection de vie et non de jugement condamnatoire. Ils devront entrer dans les cours terrestres du temple de Jéhovah et se prosterner, montrant ainsi qu’ils se vouent à Dieu par Jésus Christ. Tout ressuscité qui refusera d’agir ainsi subira le même fléau que celui qui aura frappé les nations de notre époque (Zekaria 14:18) – w96 1/7, p. 22-3, Le triomphe du vrai culte approche
Notre trinité (dévouement, baptême et salut) a causé beaucoup de souffrances. C’est le moyen par lequel nous sommes jugés par nos frères, et par lequel nous les jugeons. (Matthieu 7:1, 2; Romains 14:4) Nous mesurons et comparons la spiritualité de l’autre par elle, observant combien tout le monde est à la hauteur de son vœu; les proclamateurs dans les congrégations, les congrégations dans leur circonscription et les circonscriptions avec la moyenne nationale. Et pourtant, cela ne vient pas de Dieu, car ce n’est nulle part enseigné dans les Écritures. Ce qui est enseigné, c’est que nous ne devons PAS juger, mesurer ou comparer. (Romains 14:10; Galates 5:26; 6:4) Et nous avons annulé la Parole de Dieu par nos traditions. Maintenant, c’est une chose dont nous devons nous soucier! (Matthieu 15:6-9)
Peut-on consacrer à Dieu ce qui lui appartient déjà?
Nous n’appartenons pas à nous-mêmes. Nous appartenons à Dieu parce qu'il nous a achetés à un prix. Voyez comment la Société fait ressortir ce point:
Se repentir et se retourner signifie aussi, pour reprendre l’expression de Jésus, ‘se renier’. (Matthieu 16:24.) Autrement dit, nous cessons de vivre uniquement selon nos désirs égoïstes, sans tenir compte de la volonté et des desseins de Dieu. Au contraire, nous reconnaissons que Jéhovah Dieu a pleinement le droit de disposer de notre vie. En effet, il est le Créateur, mais aussi notre Racheteur par le moyen de la rançon qui est le sacrifice de son Fils. La Bible dit que ‘nous ne nous appartenons pas, car nous avons été achetés à un prix’. (I Corinthiens 6:19, 20.) – La paix et la sécurité véritables, p. 179-80, Chapitre 16, Le choix qui assure la vie dans la paix et la sécurité véritables
Puisqu'il est reconnu que nous appartenons déjà à Dieu, “car nous avons été achetés à un prix”, et qu’il a “pleinement le droit de disposer de notre vie”, comment pouvons-nous consacrer à Dieu ce qui ne nous appartient plus, mais qui déjà lui appartient de toute façon? Je souligne ce point parce que la Watchtower semble avoir rendu confus le sujet par l'enseignement sur l’offrande de soi. Voici quelques exemples:
Etant donné que nous nous sommes voués à Jéhovah Dieu, nous lui appartenons. Nous sommes soit ses fils par adoption soit ses futurs petits-fils. Jéhovah Dieu et nous partageons les mêmes intérêts, dont le premier est la justification du nom de Jéhovah et le second est notre salut. Nous nous intéressons à la justification de Dieu, et il s’intéresse à notre salut. – w63 15/6 369. Parlons avec Dieu Tout ce qui précède nous permet de voir que la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah a veillé soigneusement à faire comprendre à tous les candidats au baptême qu’ils n’étaient immergés dans I’eau qu’après avoir, au préalable, et plus ou moins longtemps avant de faire ce pas, décidé d’appartenir à Jéhovah et s’être vouée volontairement et intelligemment à Dieu, par Ia foi en Jésus-Christ.– w64 15/9 570. L’offrande de votre personne à Dieu est-elle valable? Mais il ne suffit pas de dire secrètement à Jéhovah que vous désirez lui appartenir. Il faut montrer à vos semblables que vous vous êtes voué au service de Dieu. Comment? Par le baptême d’eau. Ce baptême est la démonstration publique attestant que le baptisé a voué sa vie à Jéhovah et qu’il se présente à lui pour faire Sa volonté. – Vous pouvez vivre éternellement, 251-2 Chapitre 30, Ce que vous devez faire pour vivre éternellement
Les citations ci-dessus (et il y en a beaucoup plus) enseignent que nous appartenons à Dieu en raison de notre consécration. Mais ne consacrons-nous pas à Dieu ce qui lui appartient déjà, si, en effet, nous avons été achetés à un prix? Encore plus répréhensible: ne sommes-nous pas en même temps en train de nier la valeur du sacrifice de Jésus, si nous enseignons que c’est à cause de notre consécration que nous appartenons à Dieu? Un autre point important: nous dépossédons Jéhovah en minimisant ce qu’Il a fait – nous avoir achetés à un prix – au profit de ce que nous faisons en nous consacrant. Ne donnons-nous pas plus d’importance à notre propre amour pour Dieu, plutôt qu’à son amour pour nous? (Malachie 3:8, 9) Combien cette attitude est différente de celle exprimée par l’apôtre Jean: “Par là a été manifesté dans notre cas l’amour de Dieu, parce que Dieu a envoyé son Fils unique-engendré dans le monde pour que nous puissions obtenir la vie par son intermédiaire. L’amour est à cet égard, non pas que nous avons aimé Dieu, mais qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme sacrifice propitiatoire pour nos péchés.” – 1 Jean 4:9, 10 Considérons également comment nous avons annulé la parole de Dieu par notre doctrine de la consécration quand il s’agit de la sainteté du mariage. (Matthieu 15:3-9) Voyons cela maintenant.
Le mariage passe-t’il en second plan par rapport à votre consécration?
Il y a eu une occasion où Jésus s'est référé à quelque chose comme étant consacrée à Dieu. Ce dont il est question se trouve en Matthieu 15:3-6:
En réponse il leur dit: “Pourquoi vous aussi violez-vous le commandement de Dieu à cause de votre tradition: Par exemple, Dieu a dit: ‘Honore ton père et ta mère’, et: ‘Que celui qui injurie père ou mère finisse dans la mort.’ Mais vous, vous dites: ‘Qui dit à son père ou à sa mère: “Tout ce que j’ai et dont tu pourrais tirer profit de moi est un don voué à Dieu”, [celui-là] n’a pas du tout à honorer son père.’ Et ainsi vous avez annulé la parole de Dieu à cause de votre tradition.”
Les Juifs avaient une tradition selon laquelle une personne pouvait consacrer des choses à Dieu en les donnant comme présents au temple. Jéhovah ne l'exigeait pas, mais ne le condamnait pas non plus. En fait, il n’y avait rien de mal dans cet arrangement. Ce qui n’allait pas, par contre, c’était l’abus qui était fait des commandements de Dieu en la matière, comme l'a souligné Jésus. Le quatrième commandement déclarait: "Honore ton père et ta mère …” (Exode 20:12) Les chefs religieux enseignaient que Dieu devait tenir la première place dans la vie d'une personne et même avant ses parents. Par conséquent, consacrer quelque chose à Dieu dont les parents auraient pu bénéficier était considéré comme une bonne chose. Mettre Dieu avant les parents, cela semble louable, n'est-ce pas? Pourtant, Jésus les a condamnés pour cela. Il leur dit "vous avez annulé la parole de Dieu à cause de votre tradition”. Et il a ensuite dit:
”Hypocrites! C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, quand il a dit: ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi. C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes.” – Matthieu 15:7-9 
Dieu les considérait comme des hypocrites parce qu’ils violaient ses commandements pour garder les leurs. Leur culte était vain puisqu’ils ‘enseignaient pour doctrines des commandements d’hommes’. Comment pouvaient-ils espérer que Jéhovah accepte cela? Voyez comment nous avons rendu les choses encore pires que l’exemple que Jésus a utilisé ci-dessus, par notre doctrine de la consécration. La relation d’un mari et d’une femme est beaucoup plus proche que celle d’un homme et de ses parents. Concernant cela, Jésus a dit: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair”. – Matthieu 19:5 Voici ce que le magazine Réveillez-vous! disait à cet égard:
C’est ce que Jésus a clairement montré en répondant à une question qui lui était posée à propos du divorce. Il a dit: “N’avez-vous pas lu que [Dieu] qui les a créés, dès le commencement les a faits mâle et femelle, et qu’il a dit: ‘C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair’? Si bien qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a attelé au même joug, que l’homme ne le sépare pas.” – Matthieu 19:4-6
Cependant, immédiatement après le paragraphe ci-dessus, l’article poursuit en disant:
On dit à juste titre que le mariage est la chose la plus importante dans la vie d’un chrétien après l’offrande de sa personne à Dieu. Celle-ci, qui est rendue publique par le baptême, le lie au Créateur pour toujours. Le mariage, quant à lui, est la déclaration publique d’un engagement perpétuel envers une autre personne. Il est impensable de se vouer à Dieu ou de contracter le lien du mariage alors que l’on éprouve encore de sérieux doutes. C’est pourquoi ceux qui envisagent de se marier font bien d’examiner avec soin les croyances, les objectifs, l’état d’esprit et le caractère de leur futur conjoint. – Réveillez-vous! 8/2, 2002 Le mariage devrait être un lien permanent, page 9
Est-ce vrai? Le mariage est-il la chose la plus importante dans la vie d’un chrétien après l’offrande de sa personne à Dieu? Cela peut paraître louable! Mais est-ce ce que dit Jéhovah, ou l’un des écrivains de la Bible? Il est plus probable qu’il s’agisse là de l’opinion personnelle de quelques frères célibataires au sein du Collège Central, car elle contredit absolument la vision de Dieu sur le mariage, qui est exprimée en Genèse 2:24; Matthieu 19:4-6; Éphésiens 5:28-31, 33, en plus de nombreuses autres écritures sur la relation d’un mari et d’une femme. Jéhovah a clairement exprimé son point de vue sur l’arrangement du mariage, mais où est-ce qu’il dit quelque chose à propos d’une offrande de soi à sa personne? Avons-nous fait de quelque chose qui n’est PAS enseigné dans les Écritures quelque chose de plus important que ce qui est clairement enseigné? N’est-ce pas pour avoir fait la même chose que Jésus a condamné les chefs religieux? Ils ont enseigné que Dieu devrait avoir la priorité dans la vie d’une personne, même s’il s’agissait de violer la loi de Dieu, et n’est-ce pas ce que nous faisons au moyen de notre consécration? C’est notre doctrine, notre tradition. Voyons comment nous avons annulé la parole de Dieu au moyen de celle-ci:
Une grave menace sur la spiritualité est encore un autre motif de séparation. Un croyant qui vit dans un foyer divisé sur le plan religieux doit faire tout son possible pour tirer profit des dispositions prises par Dieu pour son bien-être spirituel. Mais si l’opposition manifestée par son conjoint non croyant (qui recourt peut-être à la force) l’empêche vraiment de pratiquer le vrai culte et met vraiment en danger sa spiritualité, il peut décider de se séparer. Qu’en est-il si la condition spirituelle d’un foyer où les deux conjoints sont croyants est particulièrement mauvaise? Les anciens doivent apporter leur aide, mais c’est avant tout au mari baptisé qu’il incombe de remédier promptement à la situation. Bien sûr, si un chrétien marié agit en apostat en essayant d’amener son conjoint à ne plus servir Jéhovah, les anciens régleront la situation conformément aux Écritures. Quand quelqu’un est exclu parce qu’il met sérieusement en danger la spiritualité de son conjoint, refuse de pourvoir à ses besoins, ou lui fait subir des violences physiques graves, le chrétien fidèle qui cherche à obtenir une séparation légale ne va pas à l’encontre du conseil de Paul exhortant les chrétiens à ne pas poursuivre un autre croyant en justice. – 1 Corinthiens 6:1-8. – w88 1/11 22-3 Quand la paix du couple est menacée De plus, en 1 Corinthiens 7:10-16, la Bible, tout en encourageant les conjoints à rester ensemble, autorise la séparation. Certains, après avoir lutté pour préserver leur union, estiment qu’ils n’ont d’autre choix que de se séparer. Mais quels sont les motifs bibliquement valables pour en arriver là? Le premier est le refus délibéré de pourvoir aux besoins des siens … (1 Timothée 5:8.) … Autre motif: les mauvais traitements extrêmes… (Galates 5:19-21; Tite 1:7; Psaume 11:5). Un dernier motif est la mise en danger grave de la spiritualité d’un croyant, de ses relations avec Dieu. Quand l’opposition d’un conjoint, comprenant peut-être un empêchement par la force, rend impossible la pratique du vrai culte et met en péril leur spiritualité, certains croyants estiment nécessaire de se séparer. – Matthieu 22:37; Actes 5:27-32. – g02 8/2 10 Le mariage devrait être un lien permanent, [Encadré, Titre: DIVORCE ET SÉPARATION]
On nous enseigne que nous avons des “bases scripturaires” pour rompre un mariage si notre spiritualité est menacée, car “le mariage est la chose la plus importante dans la vie d’un chrétien après l’offrande de sa personne à Dieu”. Et croyons-nous vraiment que Jéhovah est satisfait de cela? C’est bien pire que ce dont Jésus a condamné les pharisiens dans Matthieu 15. Connaissez-vous des mariages brisés sur la base de ce point? Je connais certains qui font “mieux dans la vérité” après leur séparation. D’autres ont utilisé cela comme une excuse pour sortir d’un mariage malheureux. Est-ce ce qui plaît à Jéhovah? C’est en rapport avec quelque chose de consacrée à Dieu que Jésus a prononcé ces mots:
Vous avez annulé la parole de Dieu à cause de votre tradition. Hypocrites! C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, quand il a dit: “Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi. C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes.” – Matthieu 15:6-9
Le baptême est-il en rapport avec la consécration (offrande de soi)?
Connaître Jéhovah c’est l’aimer. Il est tout ce dont nous pourrions imaginer d’un père et de notre meilleur ami. Au fur et à mesure que nous devenons plus proches de lui, le connaissant de mieux en mieux, nous arrivons au point où nous voulons faire quelque chose en relation avec notre amour pour lui. Mais quoi? Nous nous sentons tellement insuffisants. Que pouvons-nous donner à Dieu en réalité? Comment pouvons-nous montrer de manière positive combien nous l’aimons? Si vous avez quelqu’un pour vous aider à connaître Jéhovah par une étude de la Bible, on vous informera bientôt que vous devez vous consacrer à Dieu. Ah, n’est-ce pas une façon positive de démontrer votre amour pour votre Créateur? Une fois que vous vous êtes voué à Dieu, vous êtes alors chargé de symboliser cette dédicace par le baptême de l’eau. Mais d’abord, vous devez examiner ce que vous avez appris avec quelques anciens dans votre congrégation, car ils veulent discerner si vous êtes prêts pour l’engagement que la consécration à Dieu implique. Vous devez également avoir déjà commencé à prendre part à l’activité de témoignage. Une fois qu’ils sont satisfaits de votre qualification, vous êtes prêts à être baptisés lors de la prochaine assemblée. Tous ceux qui se présentent pour être baptisés se verront poser deux questions:
  1. En vertu du sacrifice de Jésus Christ, vous êtes-vous repentis de vos péchés et voués à Jéhovah pour faire sa volonté?
  2. Comprenez-vous qu’en vous vouant à Dieu et en vous faisant baptiser vous vous identifiez à des Témoins de Jéhovah et vous vous unissez à l’organisation divine, qui est dirigée par l’esprit saint?
Dès lors, on s’attend à ce que vous soyez à la hauteur de votre consécration et de toutes les responsabilités qui l’accompagnent et que vous avez acceptées de tout cœur et, ce faisant, vous comprenez que Dieu vous bénira en vous donnant la vie éternelle. La Tour de Garde du 1er novembre 1956, à la page 324, paragraphe 14, dit sous le titre “Ce que représente pour moi le don de ma personne”: “Le don de soi, il est vrai, entraîne de lourdes responsabilités. Il nous est demandé de les assumer fidèlement.” Et comme vous assumez cette lourde responsabilité, vous croyez que vous suivez l’exemple que Jésus nous a fixé. Il y a par contre ceux qui ont étudié la Bible et connaissent et aiment Jéhovah, mais estiment qu’ils ne sont pas en mesure d’assumer une telle “lourde responsabilité” qui accompagne l’offrande de soi. (comparez avec Matthieu 11:28-30) J’en ai rencontré un certain nombre au cours des années qui ont assisté fidèlement aux réunions pendant vingt ans ou plus sans franchir le pas du baptême. Ils estiment qu’il vaut mieux ne pas faire un vœu que d’en faire un et de le briser. – Ecclésiaste 5:5 Comme cela était différent au premier siècle. Ceux qui ont écouté Pierre à la Pentecôte et “accueillirent sa parole de tout leur cœur furent baptisés”, jusqu’à trois mille à cette occasion. (Actes 2:41) Il n’y avait pas de délai. Considérez ces autres exemples:
Mais lorsqu’ils crurent Philippe, qui annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus Christ, ils se firent baptiser, tant les hommes que les femmes. – Actes 8:12 En réponse l’eunuque dit à Philippe: “Je t’en prie, de qui le prophète dit-il cela? De lui-même ou de quelqu’un d’autre? ”Philippe ouvrit la bouche et, commençant par cette [parole de l’]Écriture, il lui annonça la bonne nouvelle concernant Jésus. Or, comme ils allaient sur la route, ils arrivèrent à un certain point d’eau, et l’eunuque dit: “Regarde! Un point d’eau; qu’est-ce qui m’empêche de me faire baptiser?” – Actes 8:12 Et une certaine femme nommée Lydie, une marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, et [aussi] une adoratrice de Dieu, écoutait, et Jéhovah a ouvert son cœur tout grand pour qu’elle soit attentive aux choses que disait Paul. Or, lorsqu’elle et sa maisonnée eurent été baptisées, elle [nous] a dit d’un ton suppliant: “Si vous avez jugé que je suis fidèle à Jéhovah, entrez dans ma maison et restez-y.” Et elle nous a obligés à accepter. – Actes 16:14, 15 Puis il les mena dehors et dit: “Messieurs, que dois-je faire pour être sauvé?” Ils dirent: “Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maisonnée.” Et ils lui dirent la parole de Jéhovah, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et il les prit avec lui à cette heure de la nuit et lava leurs plaies; et ils furent tous baptisés, lui et les siens, sur-le-champ. Il les fit venir dans sa maison, il dressa une table devant eux, et il se réjouit beaucoup avec toute sa maisonnée maintenant qu’il avait cru Dieu. – Actes 16:30-34
Avez-vous noté dans les exemples scripturaires ci-dessus que les croyants ont été baptisés sans délai? Est-ce que vous voyez une mention de leur obligation de “se consacrer” d’abord à Dieu et de peser les responsabilités qui incombent à une telle offrande de soi? Le baptême d’eau est-il en rapport avec la consécration? Que dit la Bible à ce sujet?
L’eau qui purifie du péché
Considérons quelques versets sur l’utilisation de l’eau en rapport avec le sacrifice pour le péché dans l’alliance de la loi.
Jéhovah parla encore à Moïse, en disant: “Prends les Lévites du milieu des fils d’Israël, et tu devras les purifier. Voici ce que tu leur feras pour les purifier: fais sur eux une aspersion d’eau qui purifie du péché, puis ils devront faire passer le rasoir sur toute leur chair, ils devront laver leurs vêtements et se purifier. – Nombres 8:5-7 Un homme pur devra recueillir les cendres de la vache et les déposer en dehors du camp dans un lieu pur; elles devront servir, pour l’assemblée des fils d’Israël, de chose qu’on doit garder pour l’eau de purification. C’est un sacrifice pour le péché … Toute personne qui touche à un cadavre, à l’âme de n’importe quel homme qui vient à mourir, et qui ne se purifiera pas, a souillé le tabernacle de Jéhovah; cette âme-là devra être retranchée d’Israël. Parce que sur elle n’a pas été faite l’aspersion de l’eau de purification, elle reste impure. Son impureté est encore sur elle. … Toute personne qui, en pleine campagne, touche à un homme tué par l’épée, ou à un cadavre, ou à un ossement d’homme, ou à une tombe, sera impure pendant sept jours. On devra prendre, pour l’impur, un peu de la poudre de la combustion du sacrifice pour le péché et on devra mettre dessus de l’eau courante, dans un récipient. Puis un homme pur devra prendre de l’hysope, la tremper dans l’eau et en faire l’aspersion sur la tente, ainsi que sur tous les récipients et sur les âmes qui s’y trouvaient, et sur celui qui a touché à l’ossement, ou à l’homme tué, ou au cadavre, ou à la tombe. Il faudra que l’homme pur en fasse l’aspersion sur l’impur le troisième jour et le septième jour, et qu’il le purifie du péché le septième jour; et il devra laver ses vêtements et se baigner dans l’eau, et au soir il devra être pur. … Mais l’homme qui sera impur et qui ne se purifiera pas, eh bien, cette âme-là devra être retranchée du milieu de la congrégation, car c’est le sanctuaire de Jéhovah qu’elle a souillé. Sur elle n’a pas été faite l’aspersion de l’eau de purification. Elle est impure. … Et ceci devra leur servir d’ordonnance pour des temps indéfinis: celui qui fait l’aspersion de l’eau de purification doit laver ses vêtements, de même que celui qui touche à l’eau de purification. Il sera impur jusqu’au soir. – Nombres 19:9, 13, 16-21
Pourquoi Jéhovah requérait-il un cérémonial de purification par l’eau aussi élaboré? On nous dit que la loi n’était qu’”une ombre des bonnes choses à venir, mais non la substance même des choses”, car “la réalité relève du Christ” (Colossiens 2:17; Hébreux 10:1) ) – Pour plus d’informations, voir l’encadré “Faut-il être baptisé pour survivre à Harmaguédon?”
Avez-vous remarqué dans les écritures ci-dessus que “l’eau de purification” était destinée à rendre une personne pure aux yeux de Dieu? Que c’était un homme pur qui devait administrer l’eau de purification sur la personne impure et ainsi l’homme impur était purifié? Notez également le rôle que le “sacrifice pour le péché” jouait en cela. Compte tenu de ce qui précède, pouvons-nous voir pourquoi Ananias dit à Saul, qui est devenu l’apôtre Paul: “Et maintenant, pourquoi tardes-tu? Lève-toi, fais-toi baptiser et lave-toi de tes péchés en invoquant son nom.”? – Actes 22:16 Considérez une autre Écriture qui montre comment Jéhovah considérait l’usage de l’eau pour purifier son peuple rebelle. Ésaïe 1:16, 18: “Lavez-vous, purifiez-vous; ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos manières d’agir; cessez de faire le mal … Venez donc et remettons les choses en ordre entre nous”, dit Jéhovah. “Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige”. Le “lavage” figuratif de leur personne symbolisait l’action d’ôter ‘la méchanceté de leurs manières d’agir’, “cessant de faire du mal”, et entraînerait le pardon de leurs péchés. Ainsi, il apparaîtraient pures aux yeux de Dieu. Ceci est illustré plus en détail en Révélation 7:14 où les membres de la grande foule qui vient de la grande tribulation son représentés comme ayant lavé leurs robes et les ayant rendues blanches (“comme la neige”) dans le sang de l’Agneau, ayant ainsi leurs péchés pardonnés et jouissant d’une position acceptable et pure devant Dieu. Jésus a également illustré comment l’eau purifie la personne quand il a lavé les pieds de ses disciples, donnant ainsi une leçon d’humilité. “Et ainsi il vint vers Simon Pierre. Celui-ci lui dit: ‘Seigneur, me laves-tu les pieds?’ En réponse Jésus lui dit: ‘Ce que je fais, tu ne le comprends pas à présent, mais tu comprendras après ces choses.’ Pierre lui dit: ‘Non, jamais tu ne me laveras les pieds.’ Jésus lui répondit: ‘Si je ne te lave pas, tu n’as pas de part avec moi.’ Simon Pierre lui dit: ‘Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête.’ Jésus lui dit: ‘Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se faire laver les pieds, mais il est entièrement pur. Et vous, vous êtes purs, mais pas tous.’ Il connaissait en effet l’homme qui le livrait. C’est pourquoi il dit: ‘Vous n’êtes pas tous purs.’” – Jean 13:6-11 Ici, Jésus ne leur parlait pas d’un bain qu’ils auraient pris, mais plutôt du baptême qu’ils avaient de Jean le Baptiste, qui “parut dans le désert, prêchant un baptême [symbole] de repentance (un changement d’état d’esprit en mieux, modifiant sincèrement ses manières d’agir, et ayant en horreur ses péchés passés) pour le pardon des péchés” (Marc 1:4, 5). Pour Jéhovah, ils étaient purs à cause de leur repentance et de leur baptême, mais pas tous, comme Jésus l’a dit en se référant à Judas. Judas avait été baptisé aussi, mais il n’était plus pur car il était devenu un voleur et était sur le point de trahir Jésus. – voir Exode 40:30-32 A propos de Jean le Baptiste il nous est dit qu’il “vint prêcher dans le désert de Judée, disant: ‘Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché.’ Alors Jérusalem et toute la Judée et tout le pays des environs du Jourdain sortaient vers lui; et les gens étaient baptisés par lui dans le fleuve du Jourdain, en confessant ouvertement leurs péchés. Quand il aperçut beaucoup de Pharisiens et de Sadducéens qui venaient au baptême, il leur dit: ‘Progéniture de vipères, qui vous a suggéré de fuir la colère qui vient? Produisez donc du fruit qui convienne à la repentance … Pour moi, je vous baptise avec de l’eau à cause de votre repentance …’” – Matthieu 3:1, 2, 5-8, 11 Notez que le baptême de Jean était pour la repentance des péchés, pas pour le pardon. La repentance vient avant le pardon. En effet, sans repentance, il n’y a pas de pardon. (Luc 13:3, 5; 2 Pierre 3:9) C’est pourquoi Jean le Baptiste a été envoyé par Jéhovah pour préparer le chemin, pour avoir un peuple repentant et purifié dont les péchés seraient pardonnés une fois que la rançon aura été payée par le sang du propre fils de Dieu, et qu’ils auraient exercé la foi dans ce sang. (Marc 1:2-4; Actes 13:24; Hébreux 9:11-14; 10:21-22) Après la mort de Jésus, le baptême n’était plus seulement pour la repentance des péchés, mais aussi pour le pardon. C’est pourquoi le baptême de Jean n’était plus valable après la mort de Jésus. Ceux qui avaient été baptisés par Jean n’avaient pas besoin d’être baptisés à nouveau puisque Jéhovah avait accepté leur repentance et les considérait purs (symbolisé par l’eau) et pardonné leurs péchés par la mort de son Fils. Le baptême depuis la mort de Jésus est pour la repentance et le pardon de des péchés. (Actes 2:38; 19:3-5; Hébreux 9:22) Nous voyons donc que le baptême d’eau est un symbole approprié de notre repentir sincère et de la purification de nos péchés. Il est vrai que nous obtenons le pardon de nos péchés uniquement en exerçant la foi dans le sacrifice de rançon de Jésus (en lavant nos robes dans “le sang de l’Agneau”, Révélation 7:14), mais c’est au moment de notre baptême que les avantages de la rançon nous sont appliqués. Le baptême d’eau est une exigence de Dieu. S’y soumettre démontre obéissance, humilité, foi et désir d’avoir une conscience propre devant de notre Créateur. (Hébreux 10:19-22) Sans baptême, il n’y a pas de purification et donc pas de pardon des péchés. (voir Nombres 19:20) “Pierre leur [dit]: ‘Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de vos péchés …’” – Actes 2:38 D’où le commandement de baptiser et d’être baptisé. (Matthieu 28:19) “Ce qui y correspond vous sauve aussi maintenant, à savoir le baptême (non pas l’enlèvement de la saleté de la chair, mais la demande faite à Dieu d’une bonne conscience), grâce à la résurrection de Jésus Christ.” – 1 Pierre 3:21 Le baptême n’est pas en rapport avec l’offrande de soi ou la consécration. La consécration n’est pas mentionnée ni définie dans les Écritures. Mais, si le baptême a à voir avec le pardon des péchés, alors pourquoi Jésus a-t-il été baptisé car il n’a commis aucun péché et n’a donc rien dont se repentir? L’apôtre Pierre nous dit: “C’est à cette [voie], en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez fidèlement ses traces. Il n’a pas commis de péché, et on n’a pas trouvé de tromperie dans sa bouche. Il a porté lui-même nos péchés dans son propre corps sur le poteau, afin que nous puissions en finir avec les péchés et vivre pour la justice. Et ‘par ses meurtrissures vous avez été guéris’.”. – 1 Pierre 2:21, 22, 24 Oui, Jésus “a porté lui-même nos péchés dans son propre corps”. Puisque “le Christ est mort pour nos péchés”, a souffert pour nos péchés, il a également été baptisé pour nos péchés qu’il portait dans son corps. (Ésaïe 53:2-12; 1 Corinthiens 15:3) Cela a accompli toutes les exigences de la loi selon l’alliance. Le Tabernacle, le grand prêtre oint, les sacrifices au temple et toutes les exigences nécessaires concernant l’offrande des sacrifices, y compris leur purification par l’eau, étaient “notre tuteur qui mène au Christ”. (Galates 3:19, 24-25, Hébreux 8:1-6; 9:6-14). Cela semble-t’il plausible que son baptême, au moment où il a été oint et est devenu le Messie, et avec lequel il a commencé son ministère et l’accomplissement de la loi, n’ait pas été préfiguré dans la loi? Le baptême de Jésus l’a préparé pour le sacrifice de son corps humain parfait, l’offrande pour le péché en faveur de l’humanité. Un autre point à prendre en considération: lorsque nous sommes baptisés, ne devrait-on pas mettre l’accent sur l’amour de Dieu pour nous et pour l’amour de son Fils, et pour la fourniture de la rançon par laquelle nous obtenons le pardon des péchés et une relation privilégiée avec notre père céleste, plutôt que de souligner notre amour pour Dieu et ce que nous faisons et ferons, comme c’est le cas avec la consécration?
”Nous ne trouvons pas le mot consécration dans les écritures grecques”
Le concept de consécration au Divin n’est pas unique aux témoins de Jéhovah. Voici ce que l’encyclopédie catholique écrit sous Consécration (traduit de l’anglais):
La consécration, en général, est un acte par lequel une chose est séparée d’un usage commun et profane en un usage sacré, ou par lequel une personne ou une chose est dédiée au service et au culte de Dieu par des prières, des rites et des cérémonies. La coutume de consacrer des personnes au service divin et des choses pour servir dans le culte de Dieu trouve sa trace dans les temps les plus reculés. Nous trouvons des rites de consécration mentionnés dans le culte primitif des Égyptiens et d’autres nations païennes. Parmi les tribus sémitiques, elle consistait dans le triple acte de séparation, de sanctification ou de purification, de dévotion ou d’offrande à la Divinité.
L’Encyclopédie affirme que Moïse a désigné la nation d’Israël comme le Peuple de Dieu “par un acte solennel de consécration”. Concernant le sacerdoce d’Aaron et celui des Lévites, elle dit:
Plus tard, nous lisons au sujet de la consécration des prêtres – Aaron et ses fils (Exode 29) – qui avaient été oints auparavant (Exode 28). Nous avons ici l’acte de consécration consistant à purifier, investir et oindre (Lévitique 8) comme préparation à l’offrande de sacrifice public … La consécration sacerdotale est distincte de celle des Lévites (Nombres 3:6) qui représentent les premiers-nés de toutes les tribus: le rite de leur consécration est décrit dans Nombres, viii …
Concernant les Romains païens, l’Encyclopédie poursuit en disant:
Chez les Romains, tout ce qui était dévolu au culte de leurs dieux (champs, animaux, etc.) était consacré et les objets qui appartenaient intimement à leur culte (temples, autels, etc.) étaient dédiés. Ces mots étaient cependant souvent utilisés indifféremment, et dans les deux cas, il était entendu que l’objet, une fois consacré ou dédié, restait sacré in perpetuum.
Basé sur leur propre enseignement de la consécration, l’Église catholique a adopté une variété de coutumes en rapport avec elle.
L’Église distingue la consécration de la bénédiction, à la fois en ce qui concerne les personnes et les choses. D’où la célébration pontificale romaine de la consécration d’un évêque et de la bénédiction d’un abbé, de la bénédiction d’une pierre angulaire et de la consécration d’une église ou d’un autel. Dans les deux, les personnes ou les choses passent d’un ordre commun ou profane à un nouvel état et deviennent les sujets ou les instruments de la protection divine. Lors d’une consécration, les cérémonies sont plus solennelles et plus élaborées que lors d’une bénédiction. Le ministre ordinaire de la consécration est évêque, tandis que le ministre ordinaire de la bénédiction est prêtre. À chaque consécration, les saintes huiles sont utilisées; lors d’une bénédiction on use habituellement de l’eau bénite. Le nouvel état auquel la consécration élève les personnes ou les choses est permanent, et le rite ne peut jamais être répété, ce qui n’est pas le cas lors d’une bénédiction; les grâces attachées à la consécration sont plus nombreuses et plus efficaces que celles attachées à la bénédiction; la profanation d’une personne ou d’une chose consacrée comporte une nouvelle espèce de péché, le sacrilège, que la profanation d’une personne ou d’une chose bénie ne fait pas toujours. Lors de la consécration proprement dite, le pontifical romain comprend une personne, c’est-à-dire un évêque, et quatre choses, c’est-à-dire un autel fixe, une pierre d’autel, une église et un calice et patène. La consécration d’une église est aussi appelée sa dédicace (q.v.) en accord avec la distinction entre la consécration et la dédicace chez les anciens Romains mentionnés ci-dessus.
Charles Taze Russell a également soutenu l’idée que nous devons être consacrés à Dieu. C’est ce que la Tour de Garde du 15 janvier 1989, page 18, a écrit sous le titre “Le baptême peut nous sauver – Comment?”:
En 1914, Charles Russell (qui était président de la Société Watch Tower) reçut une lettre dans laquelle l’un de ses compagnons chrétiens lui demandait s’il devait encourager son fils de 12 ans à se vouer à Dieu. “Si j’étais toi, lui répondit Russell, je ne le presserais pas de se consacrer [vouer] à Dieu, mais je lui ferais comprendre qu’il n’y a pas de voie plus sage pour toute personne intelligente qui a acquis la connaissance de Dieu et de ses desseins miséricordieux (…). Nul n’obtiendra la vie éternelle s’il ne s’est pas consacré à Dieu (…). La consécration ne nuira pas à ton fils, mais elle peut au contraire lui procurer de nombreux bienfaits. (…) Qui pourrait affirmer qu’un enfant de dix ans n’est pas en mesure de comprendre tout à fait ce que signifie se consacrer entièrement à Dieu en pensée, en parole et en acte? En ce qui me concerne, je me souviens m’être consacré sans réserve à Dieu un peu plus tôt que ton fils, avant mes douze ans.”
En 1952, la Société Watchtower a réexaminé la question de la consécration et a défini plus précisément ce qu’elle impliquait. Voici comment cela a été expliqué:
Ce que le baptême d’eau symbolisait a toujours été clairement compris et expliqué par les témoins de Jéhovah, bien que des changements aient été apportes dans la terminologie. Ce que nous nommons aujourd’hui “offrande de soi” s’appelait dans le passé “consécration”. Cet acte fut appelé consécration, par exemple, dans le livre de Charles Taze Russel intitulé “La nouvelle création”; cet ouvrage donne la signification du baptême en parlant particulièrement de ceux qui composent symboliquement le corps du Christ, et qui ont I’espérance de la vie céleste. Toutefois, en temps voulu, dans le périodique La Tour de Garde du 15 septembre 1952, deux articles parurent sur cette question. Le premier était intitulé “Se vouer à Dieu et consacrer”, le second, “Se vouer à Dieu pour vivre dans le monde nouveau”. D’après ces articles, ce qui s’appelait jadis “consécration” serait remplacé, d’une façon plus appropriée, par “offrande de soi”. Depuis, c’est cette expression qui a été employée. – w64, 1579, p. 566, L’offrande de votre personne à Dieu est-elle valable?
Il est intéressant de noter que, dans le passé, la Watchtower a reconnu que le mot “consécration” en relation avec le don de soi-même exclusivement à Dieu ne se trouve pas dans les Écritures. Et qu’il n’est ni attaché au baptême ni avec le fait de devenir disciple du Christ. La Tour de Garde du 15 septembre 1952, page 281-2, dans l’article d’étude “Se vouer à Dieu pour vivre dans le monde nouveau”, affirmait justement:
Dans les Ecritures grecques chrétiennes on ne trouve ni I’expression “acte par lequel on se voue à Dieu” ni le mot “consécration” employés pour indiquer le pas par lequel on se donne sans réserve à Dieu par Jésus-Christ. Au sujet de ceux qui acceptèrent les premiers le christianisme, il est dit simplement qu’ils crurent ou qu’ils avaient la foi. La formule dont se servaient ceux qui exhortaient le peuple était: “Repentez-vous donc et convertissez – vous” ou “Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé.” Le Jour de la Pentecôte le peuple perplexe demanda aux apôtres du Christ: “Hommes frères, que ferons-nous?” Pierre lui répondit: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du “saint esprit”… Sauvez-vous de cette génération perverse.” Quelques jours plus tard au temple, Pierre s’adressant à une autre foule dit: “Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ”. (Actes 2: 37-40; 3: 19, 20). Quand, à Philippes en Macédoine, le geôlier pris de remords demanda à Paul et à Silas: “Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé?” ils répliquèrent: “crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.” Puis ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison”, après quoi “il fut baptisé, lui et tous les siens” – Actes 16: 30-33 Selon le récit sacré, comment donc devinrent-ils de véritables chrétiens? En se consacrant? Non! Ce fut en croyant, en devenant des croyants, en mettant leur foi en pratique et en la plaçant dans les desseins et les dispositions que Dieu a révélés. Il est écrit qu’après la Pentecôte “tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun”. “Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s’augmentait de plus en plus.” “Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés.” “La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur.” “En entendant cela, ceux des nations se mirent à se réjouir et à glorifier la parole de Jéhovah, et tous ceux qui étaient bien disposés pour la vie éternelle devinrent des croyants”. “Ainsi Paul se retira du milieu d’eux. Quelques uns néanmoins s’attachèrent à lui et crurent.” “Cependant Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille. Et plusieurs Corinthiens, qui avaient entendu Paul, crurent aussi, et furent baptisés.” “Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait.” Ainsi c’est parce qu’ils avaient assumé la foi selon le dessein et la volonté que Dieu venait de révéler, qu’ils devinrent des chrétiens, le peuple de Dieu.Actes 2: 44; 4: 4; 5: 14; 10: 43; 11: 21; 13: 48, NW; 17: 33, 34; 18: 8; 19: 18.
Bien que la Watchtower reconnaisse que “dans les Ecritures grecques chrétiennes on ne trouve ni I’expression ‘acte par lequel on se voue à Dieu’ ni le mot ‘consécration’ employés pour indiquer le pas par lequel on se donne sans réserve à Dieu par Jésus-Christ” et ce qui a fait des premiers chrétiens le peuple de Dieu est “la foi selon le dessein et la volonté que Dieu venait de révéler”, et non le dévouement; et que “la formule dont se servaient ceux qui exhortaient le peuple était: “Repentez-vous donc et convertissez – vous” ou “Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé”, plutôt que la nécessité de se consacrer à Dieu, néanmoins, l’autoproclamé “esclave fidèle est avisé”, le Collège Central, a pris sur lui de définir notre dévouement à Dieu de la façon qu’ils ont jugé bon, sans différence avec ce que l’Église catholique a fait, allant même jusqu’à en faire une exigence fondamentale pour le salut. L’article, à la page 282, continue à montrer comment ils ont utilisé le passage de Jacques 2:17, 24 pour définir cette doctrine de la dédicace:
Mais où est l’acte par lequel on se voue à Dieu par Jésus? Il est compris dans la foi en question ou dans sa mise en pratique. Jacques (2:17, 24) nous dit: “La foi: si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement.” Se vouer à Dieu par Jésus-Christ, c’est vivre selon la foi, l’animer, la rendre fertile en œuvres qui mènent à la la pratique de la justice. Nous avons remarqué dans les citations ci-dessus que ceux qui avaient la foi accomplirent des œuvres. Ils se firent baptiser afin de donner un témoignage symbolique de leur foi, imitant ainsi Jésus. Ils se détournèrent du monde pour se tourner vers l’Oint ou Messie de Jéhovah, celui que Dieu avait établi pour être leur Seigneur céleste. Ils se joignirent à l’organisation visible de Jéhovah et restèrent ensemble, formant une assemblée unie. Ils confessèrent et déclarèrent publiquement ce qu’ils avaient fait, montrèrent qu’ils s’étaient repentis ou avaient changé d’avis pour ce qui était de leurs anciennes pratiques et qu’ils s’étaient convertis. Ils savaient désormais la voie de Dieu, marchant sur les traces de Jésus. Ils manifestèrent ainsi qu’ils étaient “bien disposé pour la vie éternelle” dans le monde nouveau.
L’écrivain biblique Jacques ne mentionne nulle part la consécration. Ce n’est pas ce dont il discutait. Mais la Watchtower est allée au-delà des mots de Jacques pour pouvoir définir tout ce que la consécration est supposé entraîner, nous enseignant comment nous pouvons ”vivre selon la foi, l’animer, la rendre fertile en œuvres”, en acceptant leur définition de ce qu’est vivre en accord avec notre consécration, ou tout ce qu’ils disent que cela implique, puis affirmant que le baptême est un symbole de ce qui n’est même pas enseigné dans les Écritures. N’est-ce pas là aller “au-delà de ce qui est écrit”? Oui, et de plus, ils le reconnaissent! (1 Corinthiens 4:6). Ils feraient bien de tenir compte des autres paroles de Jacques: “Ne soyez pas nombreux, mes frères, à devenir des enseignants, sachant que nous recevrons un jugement plus sévère”. – Jacques 3:1 En réalité, quelle est l’origine de notre pratique de la consécration puisque, il faut en convenir, elle n’est pas mentionnée dans les Écritures? Considérez les similitudes entre notre consécration et celle des autres:
Lorsque dans la prière, qu’elle soit silencieuse ou audible, nous nous vouons à Dieu pour faire dès lors sa volonté dans quelque domaine de la vie que Dieu nous destine, est-ce que Jéhovah dans les cieux nous entend et tient compte de notre requête? Oui, nous dit sa Parole, et nous devons croire qu’il nous entend afin de nous maintenir dans notre décision … Après que vous vous êtes voué à Dieu dans la foi, gardez votre parole, qu’elle soit sacrée, inviolable et Immuable. Le vœu par lequel vous vous donnez à Dieu pour faire sa volonté vous engage pour toujours.La Tour de Garde, 15 septembre 1952, page 282-3, “Se vouer à Dieu pour vivre dans le monde nouveau”
Combien cela est similaire à la pratique romaine de dévouement où “il était entendu que l’objet, une fois consacré ou dédié, restait sacré in perpetuum”! Ou de celle de l’Eglise catholique: “les personnes ou les choses passent d’un ordre commun ou profane à un nouvel état et deviennent les sujets ou les instruments de la protection divine … Le nouvel état auquel la consécration élève les personnes ou les choses est permanent, et le rite ne peut jamais être répété”. S’il vous plaît, souvenez-vous, c’est Jéhovah qui a choisi et oint (“consacré” selon l’Encyclopédie catholique) Aaron et ses fils comme prêtres, et de même pour les Lévites. Personne ne pouvait “se consacrer” à Dieu. (Hébreux 5:4) L’habitude de consacrer ou de vouer des personnes au service divin et les choses pour servir dans le culte de Dieu peut être retracée aux temps les plus reculés dans “le culte primitif des Égyptiens et d’autres nations païennes”, y compris les Romains.
En résumé:
Ce que nous appliquons aux autres religions, nous devons d’abord nous y appliquer à nous-mêmes, à savoir que nous ne pouvons pas ‘plaire à Dieu si notre convictions ne sont pas fondées sur des faits exacts’. (La Tour de Garde 2003, 15 février, p. 32) J’ai essayé de montrer à partir des Écritures et des citations de la Société que:
  • La nation d’Israël n’était pas dédiée à Dieu, mais était plutôt dans une alliance avec lui. Ces deux choses ne sont pas les mêmes; les termes ne sont pas interchangeables.
  • L’offrande de soi n’a rien à voir avec le fait que les prières d’une personne sont entendues par Dieu. Corneille s’est-il consacré à Dieu pour que ses prières soient entendues?
  • Ce n’est pas grâce à une “consécration” à Dieu de notre part que nous héritons de la vie éternelle. En enseignant ceci, nous refusons en réalité la rançon, même si en apparence il semblerait que nous l’acceptions.
  • Nous avons dépossédé Jéhovah en mettant l’accent sur notre amour pour lui, plutôt que sur son amour pour nous.
  • En raison de notre doctrine de la consécration, nous avons annulé la parole de Dieu en ce sens que nous sommes capables de juger la spiritualité de nos frères et de nos sœurs, de comparer notre activité aux autres et même de donner des “raisons bibliques” aux séparations de couples mariés. Ce sont toutes choses que les Écritures nous disent de ne pas faire. – Matthieu 7:1-2; Romains 14:4, 10, 13; 2 Corinthiens 10:12, Galates 6:4; 1 Corinthiens 7:10-11
  • Le baptême ne se réfère pas à un quelconque vœu d’offrande de soi. Il est intéressant de voir comment la Tour de Garde est d’accord avec ce point:
    Il faut également noter que les vœux étaient volontaires et non pas exigés ou sollicités. Ce n’était pas une exigence générale requise de tous ceux qui désiraient recevoir un privilège particulier ou entrer dans certaines relations. Par conséquent, le fait de devenir disciple de Jésus Christ et de remplir les conditions requises de chacun, y compris se repentir, se convertir et faire la déclaration publique de sa foi puis être baptisé, n’est pas un “vœu” au sens biblique. – w74, 15/1, p. 63, questions des lecteurs
  • La Tour de Garde reconnaît également que “dans les Ecritures grecques chrétiennes on ne trouve ni I’expression ‘acte par lequel on se voue à Dieu’ ni le mot ‘consécration’ employés pour indiquer le pas par lequel on se donne sans réserve à Dieu par Jésus-Christ”. Évidemment, ce pas de “se donner sans réserve à Dieu par Jésus-Christ” n’est pas une exigence pour la vie éternelle. Cela n’a rien à voir avec le baptême.
Je n’ai pas fait ces recherches et posté ceci dans le but de faire trébucher quiconque. Mon but est de montrer pourquoi nous avons tant de problèmes qui ont fait trébucher beaucoup de précieuses brebis de Jéhovah; pourquoi tant de personnes se sentent indignes, en deçà de leurs responsabilités de consécration, et ne s’attendent pas à survivre dans le nouveau système. Et seul Jéhovah sait combien d’autres n’ont jamais franchi le pas nécessaire du baptême, craignant de ne pas pouvoir satisfaire toutes les exigences d’un dévouement personnel à Dieu. Le problème est que nous sommes allés ”au-delà de ce qui est écrit”. Personne sur la face de la terre n’a l’autorité de faire cela!1 Corinthiens 4:6 Nous avons annulé la parole de Dieu par certains de nos enseignements qui sont devenus des “forteresses”. (2 Corinthiens 10:4) Mais, plutôt que de nous décourager, ces informations devraient au contraire nous remplir de l’espoir que Jéhovah mettra bientôt les choses au point. Que notre lourde charge de vivre notre consécration nous sera bientôt ôté. Alors nous serons en mesure de nous soumettre au joug doux que Jésus nous a offert; “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et moi je vous réconforterai. Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes. Car mon joug est doux et ma charge est légère.” – Matthieu 11:28-30
Peut-être vous demandez-vous:
Notre baptême est-il valide? Si notre baptême ne concerne pas l’offrande de soi et que nous avons annulé la parole de Dieu en rapport avec cette tradition, alors Quelle est notre position par rapport à Jéhovah? Veuillez considérer ceci: nous croyons en la rançon. Nous faisons preuve de foi et enseignons aux autres à faire de même. Nous nous sommes repentis de notre ancien parcours de vie et savons que nous obtenons le pardon des péchés et gagnons la vie à cause du sang versé par Jésus. Nous sommes baptisés pour obéir à l’ordre de le faire. Ce sont les exigences de Dieu et, par conséquent, Jéhovah accepte notre baptême et nous pouvons profiter d’une relation avec lui. Il ne prend en considération aucune autre exigence que nous avons attaché à cela. Mais parce que nous sommes allés au-delà de ce qui est écrit, nous avons causé de graves problèmes que Jéhovah traitera en temps voulu. – 1 Corinthiens 4:6 La nation d’Israël est devenue le peuple de l’alliance de Dieu au mont Sinaï où Jéhovah leur a donné la loi par Moïse. Il leur dit: “Vous ne devez rien ajouter à la parole que je vous commande, et vous n’en devez rien retrancher, afin de garder les commandements de Jéhovah votre Dieu que je vous commande.” (Deutéronome 4:2; 12:32) Au moment où Jésus vint, les chefs religieux avaient considérablement ajouté à la loi de Dieu. Jésus a dit qu’ils s’étaient “assis sur le siège de Moïse” et avaient ainsi placé “de lourdes charges” sur le peuple. Ce faisant, ils avaient également annulé la Parole de Dieu. (Matthieu 23:2-5; 15:3-9) Pourtant, ils étaient toujours son peuple. Nous sommes devenus coupables du même péché. Certains de ceux qui ont reçu la responsabilité de nourrir la maison de Dieu, se sont aussi “assis sur le siège de Moïse” (maintenant le siège de Jésus, le plus grand Moïse). Ils ont ajouté à la parole de Dieu, ont placé de lourdes charges sur les brebis et ont annulé la parole de Dieu de tant de manières différentes. Nous pouvons être certains que si Jéhovah et son fils condamnaient cela au premier siècle, ils le condamnent encore aujourd’hui.
Que chacun fasse comme il l’a résolu dans son cœur, non pas à regret ou par contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. – 2 Corinthiens 9:7
En publiant cet article, je n’ai aucune intention de décourager quiconque de se vouer ou de se consacrer à Jéhovah. C’est une bonne chose quand nous voulons et pouvons démontrer à Dieu combien nous l’aimons, comme les Naziréens d’autrefois ou les pionniers d’aujourd’hui. Comme Jésus nous a encouragé en Matthieu 6:33, nous devons continuer à chercher d’abord le royaume et sa justice, et nous sommes assurés que Jéhovah prendra soin de nos besoins si nous le faisons. Je suis sûr que beaucoup ont trouvé que cette promesse est digne de foi. Beaucoup de gens qui réussissent se consacrent à toutes sortes de causes ou de carrières, comme les médecins, les avocats, les politiciens, les forces armées, les sports, la musique, les arts, les loisirs, pour n’en nommer que quelques-unes. Alors, de la même manière, pourquoi ne pas nous vouer ou nous consacrer au service de Dieu en en faisant la caractéristique la plus importante de nos vies? Mais comme je l’explique, ce n’est pas ce que notre baptême fait, et Jéhovah n’a pas non plus exigé que nous nous consacrions à lui. Il ne menace pas non plus quiconque de ne pas le faire. On nous dit dans sa Parole que le baptême est nécessaire pour le salut, mais il n’y a nulle part mention de consécration. En ajoutant un seul mot à la Parole de Dieu, nous pourrions nous retrouver à redéfinir les enseignements importants et à être pris dans nos propres traditions, ce qui rend annule la parole de Dieu. Ce n’est jamais à notre avantage durable. – Proverbes 30:6; Sophonie 2:3 Nous ne pouvons pas gagner la vie éternelle par nos œuvres, et je pense que tous les anciens le reconnaîtront. Le Texte du Jour du jeudi 14 janvier 2010 reportait: “Les humains pécheurs ne peuvent gagner la vie éternelle par leurs efforts imparfaits visant à faire ce qui est droit (Is. 64:6). Pour obtenir la vie éternelle, il est indispensable d’être convaincu que Dieu a prévu le salut des humains par Jésus Christ. Faisons tout ce que nous pouvons pour montrer notre appréciation pour cette bonté imméritée de Dieu!w08 15/6 2:2, 3” S’ils admettent l’évidence, alors pourquoi n’est-elle pas enseignée? (comparez avec Galates 2:16, 21; 3:10-11) Pourquoi cette contradiction? Pourquoi un joug lourd et inutile sur les frères? Parce que le “noble” enseignement de la consécration est un outil précieux entre les mains de ceux qui se sont établis comme gouverneurs de la maison de Dieu. Cela leur permet de dicter leurs volontés au troupeau. Cela leur permet aussi d’établir une loi non établie dans les Écritures. Cela leur permet d’aller au-delà des choses écrites sans être contesté. Ne faisons-nous pas tous de notre mieux pour respecter notre engagement tel qu’enseigné par eux? Y a-t-il un danger à le faire? Considérez les conséquences! Pourquoi y a-t-il une telle épidémie de divorces et de mariages brisés parmi le peuple de Dieu? Devrions-nous être surpris de cette situation quand nous insistons sur le fait que notre consécration à Dieu, qui inclut assister aux réunions et être actif dans la prédication, est la chose la plus importante dans notre vie par laquelle nous gagnons le salut? Pas étonnant que les adultères, les pédophiles, les partenaires d’affaires sans scrupules, qui se trouvent être aussi parfois des anciens, des ivrognes, etc, parmi nous, essayent aussi de “vivre en accord avec leur consécration”. – comparez ave 2 Timothée 3:1-5 Et ceux qui aiment véritablement leur Créateur, mais qui souffrent de problèmes de santé, de charges financières, d’âge avancé, de responsabilités familiales ou d’opposition peuvent, en plus d’autres problèmes, finir par s’épuiser et abandonner en raison de leur indignité. Le joug doux que notre Maître nous a invités à accepter devient oppressif quand la charge est devenue lourde. – Matthieu 11:29, 30; 23:2-5; Actes 15:10,11; Galates 5:1 Mais il y a de l’espoir! La promesse de Dieu nous assure: “Et il faudra qu’ils sachent que je suis Jéhovah quand je briserai les barres de leur joug et que je les aurai délivrés de la main de ceux qui les employaient comme esclaves”. Cela sera accompli au moment où Jéhovah tiendra les bergers de ses brebis responsables, en redemandant ses brebis de leur main, “au jour des nuages et de l’obscurité épaisse”. – Ézéchiel 34:10-12, 27, 31 Avec quoi aborderai-je Jéhovah? [Avec quoi] m’inclinerai-je devant le Dieu d’en haut? L’aborderai-je avec des holocaustes, avec des veaux âgés d’un an? Il t’a révélé, ô homme tiré du sol, ce qui est bon. Et qu’est-ce que Jéhovah réclame de toi, sinon de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher modestement avec ton Dieu? – Michée 6:6, 8
Faut-il être baptisé pour survivre à Harmaguédon?
C’est une bonne chose de se demander s’il faut être baptiser pour survivre Armageddon. Il pourrait être judicieux de considérer ce qu’est exactement le baptême et pourquoi Jéhovah l’exige. Voici ce que Étude perspicace (vol. 1) p. 263 sous l’entrée baptême dit à propos de l’origine du baptême:
Le premier humain autorisé par Dieu à baptiser d’eau fut Jean le fils de Zekaria et d’Élisabeth (Lc 1:5-7, 57). Le fait même qu’il était connu sous le nom de “Jean le Baptiste” ou “le baptiseur” (Mt 3:1; Mc 1:4) indique que c’est spécialement par lui que le baptême ou immersion dans l’eau fut porté à l’attention du peuple, et les Écritures attestent que son ministère et son baptême venaient de Dieu; Jean n’agit pas de son propre chef. L’ange Gabriel annonça que Jean accomplirait ses œuvres de par Dieu (Lc 1:13-17), et Zekaria, poussé par l’esprit saint, prophétisa que Jean serait prophète du Très-Haut pour préparer les voies de Jéhovah (Lc 1:68-79). Jésus confirma que le ministère et le baptême de Jean venaient de Dieu (Lc 7:26-28).
Nous voyons que c’est Dieu qui a introduit le baptême. Dans quel but? Nous pouvons apprendre la signification et l’importance du baptême d’eau par ce qui a été inclus dans la Loi donnée par Moïse, qui est devenue “notre précepteur menant à Christ” (Galates 3:24). Selon la loi, les Lévites étaient purifiés, ainsi que quiconque étant devenu impur, en leur aspergeant de l’eau de purification. (Nombres 8:7; Exode 30:17-21) Étude perspicace (vol. 1) p. 990, dit:
En Israël, quiconque … était impur … devait alors prendre des mesures de purification précises sous peine d’“être retranchée du milieu de la congrégation”. Ces mesures comprenaient l’utilisation des cendres d’une vache rouge sans défaut sur laquelle n’était pas monté le joug. On aspergeait la personne impure avec de l’eau à laquelle on avait mélangé un peu de ces cendres. — Nb 19:1-22
Notez ce qu’il est dit dans le livre des Nombres sur la loi que Jéhovah a donnée à son peuple, sur l’offrande de la vache rouge “sur laquelle n’était pas monté le joug” et qui n’avait pas de défauts physiques:
Jéhovah parla alors à Moïse et à Aaron, en disant: “Voici une ordonnance de la loi que Jéhovah a ordonnée, en disant: ‘Dis aux fils d’Israël qu’ils te procurent une vache rouge, sans défaut, dans laquelle il n’y a pas de tare et sur laquelle n’est pas monté le joug. Vous devrez la donner à Éléazar le prêtre; il devra la conduire en dehors du camp et on devra la tuer devant lui. Puis Éléazar le prêtre devra prendre un peu de son sang avec le doigt et faire l’aspersion d’un peu de son sang, sept fois, en direction du devant de la tente de réunion. On devra brûler la vache sous ses yeux. On brûlera sa peau, sa chair, son sang, avec ses excréments. Le prêtre devra prendre du bois de cèdre, de l’hysope et du tissu teint en écarlate de cochenille, et les jeter au milieu de la combustion de la vache. Le prêtre devra laver ses vêtements et baigner sa chair dans l’eau, après quoi il pourra rentrer au camp, mais le prêtre devra être impur jusqu’au soir. Celui qui a brûlé la [vache] lavera ses vêtements dans l’eau et il devra baigner sa chair dans l’eau, et il devra être impur jusqu’au soir. Un homme pur devra recueillir les cendres de la vache et les déposer en dehors du camp dans un lieu pur; elles devront servir, pour l’assemblée des fils d’Israël, de chose qu’on doit garder pour l’eau de purification. C’est un sacrifice pour le péché. Celui qui a recueilli les cendres de la vache devra laver ses vêtements, et il devra être impur jusqu’au soir. Pour les fils d’Israël et pour le résident étranger qui réside comme étranger au milieu d’eux, ceci devra servir d’ordonnance pour des temps indéfinis.’” – Nombres 19:3-10
Cette cérémonie de purification avec de l’eau, mêlée aux cendres de la vache rouge sacrificielle, était un sacrifice pour le péché, afin d’ôter le péché (Bible Parole de vie: “l’eau qui rend pur. Tout cela est une sorte de sacrifice pour recevoir le pardon des péchés”; Bible en français courant: “Ce rituel équivaut à un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés”], et cela a un sens pour nous. Notez ce que La Tour de Garde, du 15 juillet 1984, à la page 30, dit à propos de ceci:
Le livre des Nombres constitue un maillon capital de la chaîne qui nous mène finalement à l’établissement du Royaume de Dieu. En outre, il attire notre attention sur Jésus Christ. Ainsi, les sacrifices d’animaux et l’emploi des cendres de la vache rousse représentaient les mesures beaucoup plus excellentes qui seraient prises en vue de la purification des hommes grâce au sacrifice de Jésus (Nombres 19:2-9; Hébreux 9:13, 14).
En outre, Étude perspicace (vol. 1) p. 412 dit:
Selon Nombres chapitre 19, on tuait et brûlait aussi hors du camp une vache rouge, sans défaut, dans laquelle il n’y avait pas de tare et sur laquelle n’était pas monté le joug. Les cendres de ce “sacrifice pour le péché” étaient déposées dans un lieu pur en dehors du camp (Nb 19:9), si bien qu’on pouvait en mélanger une partie à de l’eau destinée à être aspergée sur des personnes ou des choses impures afin de les purifier (Nb 19:17). L’apôtre Paul parla de la purification figurée de la chair par de “la cendre [gr.: spodos] de génisse” pour mettre en relief l’action, autrement plus importante, consistant à purifier la “conscience des œuvres mortes” et rendue possible grâce au “sang du Christ”. (Hébreux 9:13, 14)
Les Écritures nous aident à comprendre la signification et l’importance du baptême, comment le “sang du Christ”, le sacrifice pour le péché fourni par Jéhovah, a beaucoup plus de valeur pour nous purifier de nos péchés lorsque nous sommes baptisés que “l’eau pour la suppression du péché” sous l’alliance de la loi. Après le repentir de nos péchés, le baptême symbolise le fait de nous être lavé ou purifié de ceux-ci, rendu possible par “le sang du Christ”. C’est pourquoi nous sommes baptisés au nom de Jésus-Christ. (Actes 2:38; 10:48) C’est lors de notre baptême que Jéhovah nous pardonne nos péchés – ce qui nous accorde une bonne conscience – et nous sommes alors revêtus symboliquement de robes blanches, comme dans le cas de la “grande foule” dans la Révélation. (Révélation 9: 9, 13,14; 3: 4,5, Ésaïe 1:16, Ézéchiel 16: 9) C’est pourquoi Ananias a dit au neo-converti Saul, devenu par la suite l’apôtre Paul: “Et maintenant, pourquoi tardes-tu? Lève-toi, fais-toi baptiser et lave-toi de tes péchés en invoquant son nom.” (Actes 22:16) En vertu de l’alliance de la loi, quiconque refusait de se conformer au règlement sur la purification par l’eau était “retranchée du milieu de la congrégation, car c’est le sanctuaire de Jéhovah qu’elle a souillé” (Nombres 19:20). C’est vraiment au moment du baptême qu’une personne reçoit les avantages de la rançon du Christ qui lui a été appliquée. Ceci a été dépeint par les cendres du “sacrifice pour le péché” (la vache entière, y – compris le sang) mélangées à l’eau de purification des péchés. (Nombres 19:5, 9) Quiconque refuse de se faire baptiser ne profite pas de la rançon et reste impur aux yeux de Dieu. (1 Pierre 3:21) Nous pourrions comparer le baptême à la cérémonie de mariage, car le mariage n’est officiel, légal, qu’après la cérémonie. Lorsque Pierre a expliqué à la foule qui avait accouru à cause de l’événement incroyable survenu à la Pentecôte, plusieurs d’entre eux ont répondu et demandé ce qu’ils devaient faire. Pierre leur répondit en disant: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don gratuit de l’esprit saint”. Le récit dit que “qui accueillirent sa parole de tout leur cœur furent baptisés, et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées”. Vous voyez, une personne devient membre de la famille de Dieu lors de son baptême. Elle reçoit ensuite l’Esprit-Saint et est maintenant un fils ou une fille appartenant à Jéhovah, et celui-ci devient son Père. C’est aussi ce que Jésus voulait dire en disant à Nicodème: “Si quelqu’un ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu”. Une personne ne peut pas recevoir l’esprit de Dieu sans le baptême. (Actes 2:37-41; Jean 3:5; 1 Corinthiens 3:16, 17, 2 Corinthiens 6:18, 1 Timothée 3:15) Nous comprenons que le baptême est un commandement de Jéhovah. Jésus a commandé à ses disciples d’aller faire “des disciples de gens d’entre toutes les nations, les baptisant” et “leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé”. (Matthieu 28:19, 20) Pour cette raison, nous n’avons besoin de la permission de personne pour obéir à cette directive divine. Interdire ou empêcher quelqu’un de se faire baptiser par des conditions artificielles, des restrictions ou des qualifications, serait une affaire sérieuse, nous mettant en opposition avec Dieu. (Actes 5:29, 38, 39, Révélation 22:18, 19) Chaque ancien de sa congrégation a la responsabilité d’encourager et d’aider les frères à obéir à Jéhovah dans la réalisation de toutes ses exigences. Ce n’est pas son affaire de vouloir déterminer si une personne qui veut se faire baptiser est prête à le faire. (Romains 14:4) Si les anciens de votre congrégation sentent que vous n’êtes pas prêt pour le baptême et tentent ainsi de vous décourager ou même de vous empêcher de le faire, que pourriez-vous faire? (Actes 8:36; 10:47; 16:33) Dans mon propre cas, quand j’avais seize ans, j’ai connu Jéhovah et j’en suis venu à l’aimer. Par conséquent, j’étais déterminé à me faire baptiser. J’ai attendu la prochaine assemblée de district, pris mon maillot de bain et ma serviette avec moi et ai été baptisé avec six-cents cinq autres personnes. Je n’avais pas rencontré d’anciens ou de serviteurs pour demander leur permission. J’ai senti que c’était quelque chose de très personnel entre moi et Jéhovah. Ce qui a suivi immédiatement après m’a fourni la preuve que Jéhovah avait en effet accepté mon baptême. Je suis sûr que d’autres ont fait la même chose, et Jéhovah a béni leur obéissance. S’il n’y a pas d’assemblée où vous pourriez vous joindre à d’autres pour vous faire baptiser; ou s’il est impossible de se faire baptiser parc que vos anciens n’incluent votre nom sur leur liste d’approbation pour les candidats au baptême, alors vous pouvez garder à l’esprit que tout frère baptisé est qualifié pour administrer un baptème, dans n’importe quel plan d’eau approprié où vous pouvez être immergé. (2 Corinthiens 3:1, 4-6) La Société aime nous rappeler souvent que nous n’avons pas de clergé parmi le peuple de Dieu; alors pourquoi devrions-nous nous soumettre à des hommes charnels qui eux-mêmes ne se soumettent pas à Dieu? (1 Corinthiens 3:1-9) Qu’en est-il d’une personne qui veut se faire baptiser mais qui en est incapable à cause d’une incapacité physique, parce qu’elle est peut-être confinée dans un lit ou branchée à un dispositif mécanique qui la maintient en vie? Ou même en raison d’une incapacité mentale à comprendre les exigences de Dieu et par conséquent incapable d’obéir. Dans les circonstances où une personne n’a vraiment pas la capacité d’obéir à Jéhovah, nous pouvons être sûrs que Jéhovah comprend. Il est l’auteur de ses lois, et c’est à lui de décider s’il les applique ou s’il décide de faire des exceptions. Ce n’est pas quelque chose que nous devons déterminer. (Matthieu 12:1-5) Cependant, Jésus a averti que Dieu demandera des comptes et punira les dirigeants parmi son peuple qui ont annulé la parole de Dieu par leurs propres traditions et leurs doctrines, par exemple en remplaçant “l’eau de purification” par “l’eau de consécration”, et empêchant une personne d’obéir à Dieu de manière adéquate. (Matthieu 15:6-9) Ceux de la “grande foule” qui “vient de la grande tribulation” sont tous baptisés, car ils “ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau”. (Révélation 7:9, 14) Il n’y a pas d’autres survivants de la grande tribulation mentionnés dans les Écritures. Ne laissez personne vous empêcher de vous faire baptiser. (1 Pierre 3:21) Retour à l’article
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Examinons nos croyances:

l'existence de Dieu

Si on demande à un chrétien, et spécialement à un Témoin de Jéhovah, de fournir une preuve de l’existence de Dieu, il y a de grande chance pour qu’il cite le verset quatre du troisième chapitre de la lettre aux Hébreux, "toute maison est construite par quelqu’un, et celui qui construit toute chose, c’est Dieu".

Si le raisonnement est juste, rien n’est venu de rien mais toute chose présente sur terre l’est suite à la volonté d’un concepteur, il faut néanmoins comprendre que Paul ne cherchait pas à argumenter sur l’existence d’un Créateur. Il s’adressait à ses compagnons chrétiens, hébreux de surcroît, qui ne remettaient certainement pas en doute le fait que l’univers fut régi par un être puissant à la base de tout. De plus, dans l’antiquité le problème n’était certainement pas la non-croyance en Dieu mais plutôt l’inverse: on avait tendance à croire en une multitude de dieux. D’ailleurs, Paul, en une occasion, remarqua que l’on avait fait un autel dédié à un dieu inconnu, certainement par peur d’oublier de révérer une divinité.

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Paraboles pour notre temps (1ère partie)
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Qu’est-ce que les paraboles de Jésus ont à nous dire? Sont-elles en relation avec notre temps? Tout d'abord, nous devons les identifier et comprendre lesquelles d’entre elle ont une application prophétique. Par exemple, la parabole du fils prodigue contient un excellent enseignement pour nous, mais n'est pas prophétique, elle n'annonce aucun événement! Comment alors distinguer les types de paraboles? Comme d'habitude, c'est très simple: nous nous en tiendrons à ce que Jésus Christ lui-même a dit, sans rien ajouter ou ôter. Nous limiterons les interprétations aux seuls éléments qui peuvent être dérivés directement des récits ou d'autres textes particuliers et pertinents. Pour le reste, nous nous contenterons volontiers de la réponse du Seigneur: “Il ne vous appartient pas de connaître les temps ou les époques que le Père a placés sous son propre pouvoir”. – Actes 1:7
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